Des smartphones HTC et Samsung bannis du benchmark 3DMark

Futuremark, l’entreprise derrière le célèbre benchmark 3DMark bien connu des technophiles sur PC, a pris la décision de bannir six modèles de smartphones et tablettes de HTC et Samsung. Le Galaxy Note 3 est concerné.

La Rédac LesMobiles - publié le 28/11/2013 à 11h56

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L’annonce avait fait grand bruit cet été : le site Anandtech avait déclaré que certains modèles de smartphones Samsung, notamment la version Exynos 5 Quad du Galaxy S4, changeait de comportement quand un benchmark était réalisé dessus. Même si nous vous conseillons de prendre les résultats des benchmarks comme AnTuTu avec du recul, la suspicion d’une éventuelle triche de la part des constructeurs remet bien évidemment en cause la base de comparaison. Pour conserver leur place au coeur des bancs d’essais,les différents outils de mesure s’adaptent chacun à cette réalité. AnTuTu a depuis développé une version de son application qui dégrade les notes des smartphones contournant certains tests (notamment les plus exigeants). Futuremark, éditeur du célèbre 3DMark, préfère bannir les modèles suspects. Six sont aujourd’hui concernés : les HTC One et One Mini, ainsi que les Samsung Galaxy Note 3 et Galaxy Note 10.1 2014 (versions Exynos et Snapdragon pour les deux plates-formes).

Restaurer la confiance

Concrètement, sur la page des résultats de benchmark, vous retrouvez les modèles bannis en pied de page avec la mention « delisted » en lieu et place du score. Pour Futuremark, il s’agit là non seulement de dénoncer les modèles possiblement frauduleux, mais aussi de montrer patte blanche. Le patron de Futuremark explique qu’il est important de conserver la confiance entre les usagers et les éditeurs d’outils de mesure. Voilà pourquoi les modèles suspects seront écartés. D’autres devraient donc potentiellement rejoindre la première fournée. Curieusement, le Galaxy S4 Exynos 5 Quad, dont les résultats de benchmark étaient sujets à controverse cet été, est toujours dans la liste.

Pour mémoire, la première suspicion de triche émanait de Anandtech. Selon le site high-tech, le chipset Exynos 5 Quad intégré au Galaxy S4 changeait spontanément sa fréquence de fonctionnement, apportant un boost des performances. Or, cette fréquence n’était jamais atteinte lors d’un fonctionnement usuel. De plus, une liste d’outils de mesure était spécifiée dans le code source du terminal. Il n’y avait donc que peu de doute possible. Même si cela semble anodin, cette information avait fait assez de bruit sur la toile pour amener Samsung à poster une réponse officielle dans laquelle il expliquait que la fréquence du quad-core était bridée sur les jeux et les applications gourmandes pour éviter une surcharge.

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