Wena Wrist : une smartwatch Sony qui n’en est pas une !

Tout savoir sur : Wena Wrist : une smartwatch Sony qui n’en est pas une !

Si vous cherchez une montre connectée chez Sony, vous avez deux options. La première est la plus courante : la marque japonaise propose plusieurs modèles, appelés sobrement Smartwatch. Dans la même collection se trouve aussi un Smartband dont une seconde génération pourrait faire son apparition prochainement.

Seconde option : les projets des employés. Nous en connaissions un premier, la FES Watch, une montre connectée avec un écran e-ink. En voici un second : la Wena Wrist.

D'une part un bracelet connecté...

La Wena Wrist n’est pas une montre intelligente telle que la Sony Smartwatch SW2. Il s’agit plutôt d’une montre connectée capable de communiquer avec un smartphone pour apporter quelques services intéressants. La montre se compose de deux parties : le bracelet, qui dispose de l’ensemble des technologies connectées, et le boîtier.

Dans le bracelet est installé une puce FeliCa, un standard de capteur sans contact comparable au NFC, développé par Sony et dont l’usage est principalement monétique. La montre dispose également d’un capteur Bluetooth 4.0 LE pour la communication avec un téléphone (compatible iPhone, iOS 8 minimum, mais pas Android), d’un accéléromètre pour calculer l’activité physique, et d’une LED multicolore pour les notifications. Le bracelet est évidemment étanche (certification IPX5/IPX7). Enfin, la batterie rechargeable proposerait une autonomie d’une semaine environ.

... et d'autre part un boîtier traditionnel

Le boîtier, quant à lui, dispose d’un design très proche de ce qui se fait en horlogerie traditionnelle. Fabriqué en acier inoxydable, il est agrémenté, selon les versions, jusqu’à trois éléments mécaniques : deux boutons entourant une couronne (ou simplement la couronne). Il mesure 42 mm de diamètre et est étanche jusqu’à trois mètres de profondeur. L’écran est protégé par un verre en saphir synthétique. Notez que le boîtier a été conçu par le fabricant japonais Citizen Watch. Il dispose de sa propre batterie (afin de rendre l’affichage de l’heure indépendant de la partie connectivité) dont la longévité dépend du modèle (mais oscille entre trois et cinq ans).

La montre existe en deux versions et deux finitions (pour quatre variations au total). La première version, Three Hands, est une montre traditionnelle avec cadran analogique à trois aiguilles. Son boîtier mesure 9,7 mm d’épaisseur et l’ensemble pèse 135 grammes. La seconde version s’appelle Chronograph avec un cadran disposant de trois aiguilles pour l’heure et trois sous-cadrans pour le chronomètre et l’heure internationale. Le boîtier mesure ici 11,45 mm d’épaisseur pour un poids avec bracelet de 152 grammes. Côté finition, la première propose un coloris argenté, tandis que la seconde, plus chère, est noire mate.

Une montre qui est déjà un succès commercial

La montre fait actuellement l’objet d’une campagne de financement participatif sur le portail First Flight, qui fait partie du groupe Sony. Une façon pour la marque japonaise d’innover sans prendre de risque pour sa notoriété. À aucun endroit le logo du groupe n’y est d’ailleurs apposé. Un signe que Sony ne souhaite pas s’impliquer. Cependant, la montre est déjà un succès puisqu’elle a remporté 33 fois le montant que ses concepteurs demandaient. Et il reste encore 59 jours de campagne à l’heure où nous écrivons ces lignes.

Si vous êtes intéressé, notez que la campagne ne semble être destinée qu’aux consommateurs japonais. Si cela ne vous arrête pas, voici deux petites informations essentielles : la date de livraison est avril 2016 et le prix démarre à 293 euros pour monter jusqu’à 440 euros. La version Chronograph noire n’est déjà plus disponible...