Wiko : « Alcatel One Touch, Huawei ou ZTE ont une mauvaise image de marque »

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Un peu plus d'un an après son arrivée sur le marché des smartphones, la marque Wiko, filiale française du groupe chinois Tinno, a capté près de 10% du marché des smartphones « open market » cette année, et souhaite désormais se démarquer de ses concurrents directs que sont Acer, Alcatel One Touch, Huawei ou encore ZTE.

La directrice marketing de l'importateur marseillais, Virginie Barbier, n'a pas hésité à juger sévèrement ses concurrents lors d'un récent entretien accordé au quotidien Les Echos : « Nos clients ne veulent pas de low cost comme Alcatel One Touch, Huawei ou ZTE, qui ont une mauvaise image de marque car ils ont attaqué le marché par l'entrée de gamme. »

Wiko s'apprêterait-il à abandonner le segment des smartphones à 150 - 250 euros et à revoir ses prix à la hausse ? C'est en tout cas ce que peut laisser penser cette intervention qui indique que la marque ne souhaite plus être dans le segment low cost.

Wiko aussi a démarré en attaquant le marché par l'entrée de gamme

Nous rappelons simplement à cette porte-parole, que comme les concurrents cités, la marque Wiko a bel et bien, elle aussi, attaqué le marché par l'entrée de gamme avec des mobiles commercialisés entre 49 et 129 euros (Déa, Duelle, Vénia, Soap, Ubik, Kawa, Kar, Minimi, Minz, Lubi ...).

Wiko a également lancé son premier smartphone Android, le Cink, en juin 2012 au prix low cost de 129 euros TTC, avant de lancer le Cink Slim à moins de 149 euros.

Enfin contrairement à Wiko, certains de ses concurrents proposent d'ores et déjà des smartphones 4G (Alcatel One Touch Idol S, Huawei P2) ou encore la possibilité de filmer en 4K à l'instar du Acer Liquid S2.

Le Wiko Darkfull lancé en novembre