Une communauté de développeurs active n’est pas simplement utile pour créer des applications pour certains systèmes d’exploitation. Elle sert aussi à étudier des développements que les constructeurs ou les éditeurs ne souhaitent pas réaliser ou ne souhaitent pas financer. C’est notamment le cas des nombreuses mises à jour système. Certains smartphones continuent de recevoir des mises à jour grâce à l’acharnement de certaines équipes underground. Si la plus connue d’entre elles, Cyanogen, est devenue une entreprise en bonne et due forme, toutes les autres conservent une ambition qui n’a pas de but lucratif, mais qui fait juste appel à la passion.
Lollipop sur un smartphone d'il y a 6 ans !
Nous en voulons pour preuve un article paru sur le site XDA Developers. Selon ce dernier, le HTC HD2 vient de se voir gratifier d’une ROM alternative basée sur Android 5.0.1 Lollipop, soit la dernière version en date de l’OS de Google. Cette ROM, postée sur le forum du site, offre ainsi à cette antique plate-forme l’espoir d’une nouvelle vie. Si vous êtes encore propriétaire d’un HD2 et que l’expérience vous intéresse, la ROM, que vous trouverez en suivant le lien vers XDA, n’est pas encore tout à fait fonctionnelle, loin de là. En version « alpha », l’OS contrôle actuellement l’écran (ainsi que la surcouche tactile) ainsi que le haut-parleur. Pour le reste, notamment les connexions réseau et l’accès au Play Store, ne comptez pas encore dessus, vous seriez déçus.
Un mobile à la longévité infinie ?
Le HD2 est certainement l’un des smartphones à la durée de vie record (en terme de soutien de la part des développeurs). Après avoir bénéficié de ROM Android, Nokia X, Firefox OS, Windows RT, Windows Phone 7, 7.5 et 8, Android Froyo, Jelly Bean et KitKat, sans oublier le dual-boot Android / Windows Phone, le smartphone de HTC recevra donc prochainement Lollipop, alors qu’officiellement, le mobile a été abandonné il y a longtemps.
Sorti à l’origine en 2009, le HD2 faisait tourner Windows Mobile 6.5. Disposant d’un écran (record à l’époque) de 4,3 pouces (définition WVGA pour une résolution de 217 pixels par pouce), le smartphone s’appuyait sur un Qualcomm QSD8250 avec un seul coeur Scorpion cadencé à 1 GHz et un GPU Adreno 200. Ce chipset était accompagné par 512 Mo de RAM et de stockage interne. Une vraie machine de guerre à l’époque. La preuve en est, puisqu’il est en mesure de faire tourner des OS bien plus récents. Mais jusqu’où ira-t-il ?
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