La gamme sous BlackBerry OS 10 (Z10, Q10 et Q5) est-elle un échec commercial ? Voilà une question posée lors de la réunion annuelle des actionnaires du constructeur qui s’est déroulée hier dans son fief canadien, à Waterloo. Car les résultats de l’entreprise provoquent certaines incompréhensions, lesquelles ont été rapportées par le Wall Street Journal qui a assisté à cet évènement. Il faut dire, la dégringolade de BlackBerry depuis 2009, alors à son apogée, est vertigineuse. Sa part de marché aux États-Unis est passée de plus de 50 % à moins de 3 %. Et nombre d’entre eux remettent en cause le lancement qualité de « catastrophique » du Z10, dont les ventes ne parviennent pas à décoller depuis son lancement en mars dernier.
Thorsten Heins, le patron du constructeur, a avoué que les résultats sont en dessous des prévisions, mais estime que le lancement n’a pas été désastreux. Il commente qu’une part des responsabilités incombent aux opérateurs qui n’ont pas joué le jeu et ont préféré adopter une position « opportuniste » en ne promouvant que les mobiles qui se vendent le mieux. Allusion aux produits de Samsung et Apple, évidemment.
Bien sûr, les mauvaises ventes de Z10, surtout aux US, et le recul généralisé de BlackBerry, au profit d’Android et Windows Phone, constaté par les nombreuses études de marché, fragilisent l’entreprise canadienne. Thorsten Heins confie qu’il est « ouvert à 100 % aux partenariats et alliances ». Mais qu’il lui faudra d’abord recréer de la valeur et assainir les comptes avant de les envisager.
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