HTC One A9s : HTC dévoile une version allégée du One A9 (IFA 2016)

Un an après le One A9 qui avait fait couler beaucoup d’encre, la firme taïwanaise remet le couvert en dévoilant non pas un successeur ou une version améliorée, mais une déclinaison techniquement (et non pas physiquement) plus légère, le One A9s.

La Rédac LesMobiles - publié le 01/09/2016 à 15h23
HTC One A9s : HTC dévoile une version allégée du One A9 (IFA 2016)

Comme le One M8, décliné en M8s l’année dernière pour animer un catalogue milieu de gamme assez mou, le One A9 dispose désormais, comme prévu, de sa version « milieu de gamme », plus économique et moins bien fourni. Il s’appelle One A9s, suivant la logique, et reprend grossièrement le design du One A9 (avec quelques petites retouches sur les aspects les plus qualitatifs) et y intègre une plate-forme beaucoup plus légère, basé non plus sur un Snapdragon de Qualcomm, mais un Helio de MediaTek. « Tout se perd, ma bonne dame ! »

« Une seule chose a changé. Tout »

Car le coeur de la plate-forme est le Helio P10, chipset milieu de gamme composé de coeurs Cortex-A53 cadencés jusqu’à 1,8 GHz et d’un GPU ARM Mali-T860 MP2. Adieu donc le Snapdragon 617, ce qui est évidemment bien dommage. Cet Helio est accompagné de 2 ou 3 Go de mémoire vive et de 16 ou 32 Go de stockage interne selon les versions. Évidemment, dans chacun des cas, la mémoire interne est extensible avec une carte microSDXC. La batterie quant à elle atteint 2300 mAh, le seul vrai changement à la hausse dans ce mobile. Cependant, la technologie Quick Charge de Qualcomm n’a pas été remplacée par son équivalent chez MediaTek, Pump Express. Pas de chargement rapide, donc.

Et des déconvenues, nous en avons d’autres. À commencer par l’écran de 5 pouces, qui passe d’une dalle AMOLED Full HD à une dalle Super LCD 720p, perdant ainsi 150 pixels par pouce de résolution dans l’opération. Heureusement, un verre de protection Gorilla Glass de Corning (dont l’identité n’a pas été précisée) est toujours présent. Second changement : les connexions réseau. Le mobile est certes compatible LTE, mais la classe descend d’un cran, de la catégorie 7 à la catégorie 6 (ce qui veut dire un upload un peu plus poussif). Le WiFi passe de la norme « ac dual band » à la norme « n single band ». Le Bluetooth est mis à jour en version 4.2. Le GPS, le NFC et le lecteur d’empreinte sont toujours présents.

Capteur Ultrapixel trop cher pour le milieu de gamme ?

Troisième changement : l’équipement photo. Le capteur 13 mégapixels est conservé à l’arrière, mais ce dernier perd son optique f/2.0 stabilisé, pour un modèle standard ouvrant à f/2.2. Ce qui veut dire plus de flous et moins de lumière. À l’avant, le capteur Ultrapixel de 4 mégapixels avec objectif ouvrant à f/2.0 est remplacé par un modèle également standard de 5 mégapixels beaucoup moins lumineux avec objectif ouvrant à f/2.8. Une vraie baisse en qualité. Le chipset audio n’est pas épargné puisqu’il perd sa compatibilité avec les standards hi-fi et lossless. L’ensemble est animé par les mêmes versions d’Android et HTC Sense que le HTC 10.

Voilà donc beaucoup de changement à la baisse. Notez que esthétiquement, le One A9s est très proche de son grand frère (avec quelques petites retouches cosmétiques, comme l’emplacement du capteur photo dorsal). Le mobile gagne pratiquement 1 mm d’épaisseur et 7 grammes sur la balance. Voilà qui est évidemment bien triste.

Une gamme élégante et abordable chez HTC ?

Cependant, derrière l’arrivée du One A9s semble se cacher un changement stratégique dans la gamme One, laquelle n’inclut déjà plus les modèles premium (le dernier flagship s’appelant HTC 10). Ce One A9s ressemble en effet à une adaptation de la gamme Galaxy A de Samsung, des mobiles plutôt complets et élégants, mais pas forcément les plus performants. L’équilibre tarifaire sera donc une composante essentielle. Reste donc à savoir quel sera le prix du mobile à son lancement. Réponse en octobre prochain, à sa sortie.

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