Android : Google bannit 29 applications malveillantes du Google Play Store avec l'aide de Symantec

En collaboration avec le spécialiste de la sécurité informatique Symantec, Google a identifié et supprimé 29 applications malveillantes de son Google Play Store au Japon.

La Rédac LesMobiles - publié le 23/04/2012 à 18h36
Android : Google bannit 29 applications malveillantes du Google Play Store avec l'aide de Symantec

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Le Google Play Store (ex-Android Market) traîne une réputation de véritable nid à applications malveillantes. Il faut dire que la politique de validation du géant du Web concernant les applications qui atterrissent sur sa boutique d'applications en ligne est volontairement moins pesante que celle d'Apple par exemple, afin de laisser plus de latitude aux développeurs.

Évidemment, ce « laxisme » fait le bonheur des éditeurs peu scrupuleux. Heureusement, Google ne reste pas les bras croisés et a initié plusieurs actions pour tenter de lutter contre ces applications malveillantes. Ainsi, Android Authority révèle que l'éditeur a supprimé pas moins de 29 applications de sa boutique Google Play. Les applications en question touchaient essentiellement le marché japonais et seraient l'oeuvre d'un seul et unique éditeur.

Ce dernier a lancé une première série d'applications en février dernier, pour un très faible taux de téléchargements. Il a alors changé son fusil d'épaule en proposant de nouvelles applications contenant des noms de jeux et de films très populaires au Japon, et contenant le suffixe « The Movie ». Pour l'utilisateur, ces applis ne faisaient que proposer une vidéo en rapport avec la thématique énoncée dans le titre. Mais en réalité, les applications malveillantes soutiraient des informations personnelles sur les mobiles où elles étaient installées pour les envoyer à un serveur distant. Avec l'aide de Symantec, à qui l'on doit notamment la suite d'antivirus Norton, Google a éliminé 29 de ces applications frauduleuses. Il était temps car la seconde salve de ces applis a séduit « entre 70 000 et 300 000 utilisateurs ».

Pire, d'après les premiers éléments de l'enquête de la police japonaise, le serveur ici utilisé pourrait être le même que celui qui a déjà servi pour distribuer la variante du virus Android.Oneclickfraud. Loin de n'avoir touché que l'archipel nippon, ce dernier ouvrait une page Web invitant l'utilisateur à visionner des contenus pornographiques payants. Les deux affaires ne seraient donc pas sans rapport.

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