Comparatif de smartphones : les modèles les plus faciles à réparer soi-même ou à faire durer

Vous souhaitez vous offrir un nouveau smartphone facile à réparer vous-même ou à faire durer dans le temps ? Nous avons sélectionné pour vous les modèles iPhone 16, Samsung Galaxy A56 et Pixel 9. Mais parmi ceux-ci, lequel est vraiment fait pour vous ? Nous avons comparé leurs caractéristiques afin que vous puissiez y voir plus clair et sélectionner le vôtre.

Sylvain Pichot - publié le 30/05/2025 à 17h45
Samsung Galaxy A56

Durée de suivi logiciel, réparabilité et disponibilité des pièces : lequel durera le plus longtemps ?

Au-delà des performances brutes, l’un des critères les plus déterminants pour faire durer un smartphone dans le temps reste la politique de suivi logiciel, la disponibilité des pièces détachées et la facilité de réparation. Sur ce point, les trois modèles adoptent des approches distinctes, avec des atouts et des limites à souligner.

L’iPhone 16, fidèle à la stratégie d’Apple, bénéficie d’un suivi logiciel parmi les plus longs du marché : en moyenne, les iPhone reçoivent les mises à jour majeures d’iOS pendant six à sept ans. Cela permet à l’utilisateur de conserver un téléphone sécurisé et compatible avec les dernières applications bien plus longtemps que la moyenne. En outre, Apple rend largement accessibles les pièces détachées officielles, propose une documentation technique pour les réparateurs certifiés, et développe son programme « Self Service Repair » dans plusieurs pays, permettant même aux particuliers d’acheter des pièces et outils spécifiques. Cela place l’iPhone 16 en tête en matière de réparabilité encadrée et de longévité logicielle.

Le Pixel 9, de son côté, se distingue avec une promesse renforcée de la part de Google : sept ans de mises à jour Android, incluant les correctifs de sécurité et les nouvelles versions majeures. C’est un bond en avant dans l’écosystème Android, qui rivalise désormais avec Apple en matière de durabilité logicielle. Par ailleurs, Google a fait des efforts notables pour rendre les pièces détachées accessibles via des partenaires agréés, notamment iFixit, et les composants du Pixel 9 sont conçus pour être remplaçables avec des outils courants. La documentation reste cependant plus orientée vers les professionnels que vers les particuliers.

Le Galaxy A56 affiche une stratégie plus modeste, bien qu’en nette amélioration. Samsung garantit désormais quatre ans de mises à jour Android et cinq ans de correctifs de sécurité pour ses modèles milieu de gamme comme l’A56, ce qui reste satisfaisant, sans toutefois égaler Apple ou Google. Concernant les pièces détachées, Samsung propose un accès encadré à ses composants via des centres agréés et, dans certains pays, par l’intermédiaire de partenariats pour la réparation à domicile. En revanche, la conception du Galaxy A56, avec un dos collé et une batterie difficile à extraire, rend les réparations plus complexes pour un utilisateur non expérimenté.

En résumé, si l’on considère la durée de vie logicielle, l’accessibilité des pièces détachées et la réparabilité, l’iPhone 16 et le Pixel 9 se détachent nettement, avec une légère avance pour l’iPhone grâce à son écosystème de réparation plus mature. Le Pixel 9 constitue néanmoins une excellente alternative, surtout pour les utilisateurs attachés à l’univers Android. Le Galaxy A56 reste un choix correct, mais davantage destiné à ceux qui privilégient un bon rapport qualité-prix sur quelques années plutôt qu’une très longue durée d’utilisation.

 

Design, lequel est le plus beau ?

Les trois smartphones proposés affichent des styles différents et une conception qui reflète la philosophie de chaque marque. L’iPhone 16 arbore un design en aluminium recyclé avec des lignes plates caractéristiques des modèles récents d’Apple. Les capteurs photo, deux à l’arrière, sont disposés en diagonale dans un module carré légèrement bombé, situé en haut à gauche. Il est proposé en plusieurs couleurs pastel, comme le bleu, le rose, le vert, le jaune et le noir.

Le Samsung Galaxy A56, quant à lui, présente un design plus sobre avec des contours arrondis et un dos en plastique mat. Ses capteurs photo arrière sont alignés verticalement sur la gauche, sans module intégré : chaque capteur est séparé, ce qui limite l’épaisseur du téléphone. Le profil est légèrement incurvé. Il est disponible en noir, argent, bleu clair et lavande.

Le Pixel 9, fidèle à la signature de Google, possède un design original avec une barre horizontale qui regroupe les capteurs photo à l’arrière, dans un module traversant en haut du dos de l’appareil. Son châssis en aluminium et son dos en verre lui confèrent une allure épurée, avec des profils plats. Il est proposé en noir, sable et vert.

En termes de dimensions, le Pixel 9 est le plus compact avec un écran de 6,1 pouces, suivi de l’iPhone 16 (6,2 pouces) et du Galaxy A56 (6,5 pouces), qui est donc le plus grand. Concernant le poids, l’iPhone 16 est le plus léger avec environ 172 grammes, le Pixel 9 le suit de près, tandis que le Galaxy A56, plus grand, est aussi le plus lourd (environ 199 grammes). Côté étanchéité, l’iPhone 16 et le Pixel 9 bénéficient tous deux d’une certification IP68, garantissant une excellente résistance à l’eau et à la poussière. Le Galaxy A56, quant à lui, est certifié IP67, ce qui reste très bon mais légèrement inférieur.

 

Lequel est le plus puissant et quel est le meilleur écran

Sur le plan de la puissance, les différences sont notables entre les trois modèles. L’iPhone 16 embarque la puce Apple A18, une puce gravée en 3 nm, qui représente l’une des plus performantes du marché, tant en efficacité énergétique qu’en puissance brute. Elle est épaulée par 6 Go de RAM et proposée en versions de 128, 256 et 512 Go de stockage. Comme toujours chez Apple, l’extension par carte microSD n’est pas possible.

Le Samsung Galaxy A56 est équipé du processeur Exynos 1480, un SoC milieu de gamme optimisé pour une bonne gestion énergétique et des performances correctes au quotidien. Il est associé à 8 Go de RAM et proposé en versions 128 ou 256 Go de stockage interne, extensible via carte microSD, ce qui constitue un avantage pour certains utilisateurs.

Le Pixel 9, de son côté, tourne avec le nouveau Google Tensor G4, conçu en interne par Google. Il est moins performant que la puce Apple A18, mais se montre plus optimisé pour les tâches d’intelligence artificielle et l’interface Android. Il est accompagné de 12 Go de RAM, un atout pour le multitâche, et décliné en 128, 256 et 512 Go, sans extension microSD.

En termes de puissance brute, l’iPhone 16 se place en tête, grâce à la supériorité de sa puce A18. Le Pixel 9 suit grâce à sa RAM généreuse et son SoC bien optimisé pour les usages modernes. Le Galaxy A56, avec son Exynos 1480, reste en retrait sur ce critère, bien qu’il offre une performance suffisante pour la majorité des utilisateurs.

En ce qui concerne les écrans, chaque modèle présente des spécificités distinctes. L’iPhone 16 est équipé d’une dalle OLED Super Retina XDR de 6,2 pouces avec une fréquence de rafraîchissement de 60 Hz et une luminosité maximale de 2000 nits. L’écran est plat. Il offre une très bonne lisibilité, même en plein soleil, mais sa fréquence de 60 Hz peut sembler limitée face aux standards actuels.

Le Galaxy A56, lui, dispose d’un écran Super AMOLED de 6,5 pouces avec une fréquence de 120 Hz, ce qui permet une fluidité accrue lors de la navigation ou du jeu. Sa luminosité maximale atteint 1300 nits. Il s’agit également d’un écran plat.

Le Pixel 9 intègre un écran OLED de 6,1 pouces, affichant une fréquence adaptative de 120 Hz et une luminosité qui peut grimper jusqu’à 1600 nits. Son écran est plat également. En termes de qualité globale, le Pixel 9 propose l’équilibre idéal entre fluidité, finesse d’affichage et luminosité. Il est suivi du Galaxy A56, dont la taille et la fréquence de rafraîchissement sont séduisantes pour la consommation de contenu. L’iPhone 16, bien que très lumineux, est pénalisé par sa fréquence limitée à 60 Hz.

 

Quelles configurations pour les photos et quelle connectivité ?

Du côté de la photographie, les trois modèles adoptent des choix assez différents. L’iPhone 16 embarque un double module avec un capteur principal de 48 mégapixels et un ultra grand-angle de 12 mégapixels. À l’avant, la caméra selfie est de 12 mégapixels. Le traitement logiciel Apple offre une qualité d’image très homogène, avec une bonne restitution des couleurs et d’excellents résultats en vidéo.

Le Galaxy A56 propose un triple capteur à l’arrière : un module principal de 50 mégapixels, un ultra grand-angle de 8 mégapixels et un capteur macro de 5 mégapixels. Pour les selfies, il offre un capteur de 13 mégapixels. La polyvalence est au rendez-vous, bien que les résultats soient parfois moins précis en basse lumière.

Le Pixel 9 mise sur un duo de capteurs à l’arrière : un capteur principal de 50 mégapixels et un ultra grand-angle de 12 mégapixels. À l’avant, il embarque une caméra de 10,8 mégapixels. Comme pour ses prédécesseurs, la force du Pixel réside dans le traitement logiciel de Google, qui excelle en HDR, portrait et photographie nocturne.

En comparaison, le Pixel 9 se démarque pour la qualité globale des photos, notamment grâce à son traitement d’image. Il est suivi de l’iPhone 16, remarquable en vidéo et dans les scènes bien éclairées. Le Galaxy A56 complète ce trio avec une offre correcte et polyvalente pour sa gamme.

Concernant la connectivité, tous les modèles sont compatibles avec la 5G et intègrent du Wi-Fi 6E. L’iPhone 16 et le Pixel 9 n’intègrent pas de prise jack audio, contrairement au Galaxy A56, qui conserve ce port. Aucun des trois n’intègre d’émetteur infrarouge. En ce qui concerne le lecteur d’empreintes digitales, il est placé sous l’écran pour le Pixel 9 et le Galaxy A56, tandis que l’iPhone 16 repose toujours exclusivement sur la reconnaissance faciale via Face ID.

Qu’en est-il de l’autonomie et des capacités de recharge ?

L’autonomie varie selon les usages, mais la capacité de la batterie et la gestion logicielle donnent déjà une bonne indication. Le Galaxy A56 dispose d’une batterie de 5000 mAh, la plus grande du trio, ce qui lui confère potentiellement la meilleure autonomie, surtout couplée à son écran AMOLED peu énergivore.

Le Pixel 9 est équipé d’une batterie de 4575 mAh, optimisée par le traitement logiciel de Google et le SoC Tensor G4, connu pour sa bonne efficacité énergétique. L’iPhone 16, lui, embarque une batterie d’environ 3350 mAh, mais profite d’une optimisation logicielle poussée, typique d’Apple, qui lui permet de tenir une journée complète malgré sa capacité inférieure.

Concernant la recharge, le Galaxy A56 propose une charge rapide filaire de 25 W mais ne prend pas en charge la recharge sans fil. Le Pixel 9 supporte une recharge filaire de 27 W ainsi qu’une recharge sans fil jusqu’à 18 W. L’iPhone 16 accepte une charge filaire jusqu’à 20 W et une recharge sans fil via MagSafe à 15 W.

Ainsi, en termes d’autonomie pure, le Galaxy A56 pourrait être le plus endurant, suivi du Pixel 9. L’iPhone 16, bien que moins bien doté en capacité brute, reste très efficace grâce à son écosystème maîtrisé. Pour la recharge, le Pixel 9 offre la plus grande polyvalence.

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