
Pour les photos, le Xiaomi 14T embarque une optique développée en partenariat avec Leica, déjà remarquée sur les modèles haut de gamme précédents. Le capteur principal de 50 mégapixels bénéficie d’une ouverture généreuse et d’un traitement logiciel qui mise sur le réalisme des couleurs. En plein jour, les clichés sont nets, riches en détails, avec un rendu naturel même en contre-jour. En mode nuit, le 14T surprend par sa capacité à conserver des couleurs fidèles sans exagérer la luminosité. L’ultra grand-angle est également de bonne facture, bien que légèrement en retrait par rapport à l’objectif principal. En revanche, le zoom optique est limité. C’est un point à considérer si vous aimez capturer des paysages de loin ou des scènes de rue discrètement.
Le Pixel 9a, successeur du très populaire 8a, continue de capitaliser sur la puissance de l’algorithme de traitement photo signé Google. Bien que son capteur ne fasse pas la course aux mégapixels, le résultat est souvent bluffant. Le mode HDR est d’une précision redoutable, les portraits gagnent en profondeur avec un flou d’arrière-plan très naturel, et la restitution des tons de peau est toujours aussi fidèle. Là où le Pixel 9a impressionne, c’est dans sa simplicité : un clic, et la magie opère. Toutefois, ses performances en basse lumière restent en retrait face à celles du Xiaomi 14T, notamment en termes de netteté. Le manque de polyvalence se fait sentir avec l’absence de zoom optique ou d’objectif ultra grand-angle performant. Mais pour ceux qui veulent un photophone compact, intuitif et très fiable, c’est un choix solide.
Le Samsung Galaxy S24 s’inscrit dans la continuité d’une gamme déjà bien établie. Ce modèle propose un capteur principal de 50 mégapixels, accompagné d’un ultra grand-angle convaincant et d’un téléobjectif x3. Le traitement d’image made in Samsung est plus contrasté que celui de ses rivaux, avec des couleurs souvent saturées qui plaisent à l’œil mais peuvent parfois manquer de réalisme. L’intelligence artificielle intégrée permet d’améliorer les clichés en temps réel, notamment pour la reconnaissance de scènes ou la correction de distorsions. En basse lumière, le S24 tire son épingle du jeu grâce à une excellente stabilisation et un traitement de bruit efficace, même si certaines textures peuvent paraître lissées. Le téléobjectif fait une réelle différence pour les amateurs de zooms optiques, en particulier en vacances, lorsqu’il s’agit de capturer un monument ou une scène au loin sans perte de qualité.

En conclusion, le Xiaomi 14T est le plus équilibré des trois avec une qualité d’image globale très compétitive, notamment en basse lumière, et un rendu réaliste qui séduira les puristes. Le Pixel 9a s’adresse à ceux qui veulent un appareil photo simple et redoutablement efficace en plein jour, avec un traitement logiciel qui frôle parfois l’excellence. Le Galaxy S24, quant à lui, offre la solution la plus polyvalente, idéale pour les voyageurs qui veulent explorer toutes les facettes de la photo mobile, même au prix d’un rendu un peu plus artificiel.
Quel est le meilleur écran pour voir vos photos, et autres ?
En matière d’écran, les Xiaomi 14T, Pixel 9a et Samsung Galaxy S24 adoptent chacun une approche bien distincte. Si la qualité d’affichage n’est plus un luxe réservé aux modèles premium, des différences notables subsistent dans le rendu, la fluidité et le confort d’utilisation, surtout en extérieur sous le soleil estival.
Le Xiaomi 14T mise sur un écran AMOLED de 6,7 pouces, avec une résolution Full HD+ et un taux de rafraîchissement adaptatif allant jusqu’à 144 Hz. Ce choix en fait l’un des écrans les plus fluides de sa catégorie. La dalle est lumineuse, avec un pic de luminosité qui dépasse les 2 600 cd/m², ce qui garantit une lisibilité parfaite même en plein soleil. Les couleurs sont vives sans être exagérées, et le support du HDR rend les vidéos particulièrement immersives. Les bords sont légèrement incurvés, offrant une expérience visuelle plus immersive, même si certains utilisateurs préfèrent les écrans plats pour éviter les touches accidentelles.

Le Pixel 9a conserve un écran OLED de 6,1 pouces, bien plus compact que celui de ses concurrents. Sa résolution est également en Full HD+, mais son taux de rafraîchissement plafonne à 120 Hz. Ce compromis entre fluidité et autonomie fonctionne bien dans la pratique. Le rendu des couleurs est très fidèle, comme toujours chez Google, avec une calibration pensée pour le réalisme. En extérieur, le Pixel 9a se défend correctement, bien que sa luminosité maximale reste légèrement inférieure à celle du Xiaomi 14T ou du Galaxy S24. Pour les amateurs de formats compacts ou ceux qui privilégient l’ergonomie à la taille d’affichage, cet écran fait le job sans chercher à épater.
Le Galaxy S24 propose quant à lui un écran Dynamic AMOLED 2X de 6,2 pouces, également en Full HD+ avec un taux de rafraîchissement de 120 Hz. Ce qui distingue la dalle Samsung, c’est la maîtrise technologique : les noirs sont profonds, les contrastes excellents, et le calibrage très précis avec un mode naturel ou vif selon les préférences. L’écran reste parfaitement lisible en extérieur grâce à une luminosité pouvant atteindre les 2 600 cd/m², comparable au Xiaomi 14T. La compatibilité HDR10+ renforce l’expérience multimédia, surtout lors du visionnage de contenus vidéo. L’écran est parfaitement plat, ce qui séduira les utilisateurs qui veulent éviter les distorsions visuelles sur les bords.

Au final, le Xiaomi 14T se démarque par sa taille généreuse, sa fluidité maximale et une luminosité record, idéal pour les amateurs de contenus visuels et de jeux en plein air. Le Pixel 9a séduit par sa compacité et la justesse de son affichage, en cohérence avec l’esprit sobre et efficace de Google. Le Galaxy S24, lui, propose l’un des meilleurs écrans du marché dans un format compact, combinant lisibilité, finesse des détails et maîtrise du contraste, avec une touche de raffinement propre à Samsung.