Ces trois modèles présentent des styles bien différents que chacun appréciera. Le Samsung Galaxy A35 arbore un design rectiligne avec un dos en verre plat et un cadre en plastique. Ses capteurs photo sont intégrés individuellement dans la coque arrière, en colonne, sans module apparent. Le Motorola Edge 60 Fusion, lui, propose un dos incurvé sur les bords latéraux, avec un bloc photo rectangulaire en haut à gauche, contenant les deux objectifs alignés verticalement. Il est plus fluide en main grâce à ses lignes arrondies. Le Sony Xperia 10 VI, fidèle à la tradition Sony, conserve un design très sobre et allongé, avec un dos mat et un module photo vertical et étroit situé dans le coin supérieur gauche. Ce dernier présente également un profil plat.
Côté dimensions, le Sony Xperia 10 VI est le plus compact des trois avec une hauteur de 155 mm et une largeur de 68 mm, tandis que le Samsung Galaxy A35 est le plus imposant avec 161,7 mm de hauteur et 78 mm de largeur. Le plus léger est sans conteste le Sony Xperia 10 VI avec 164 g seulement, contre 200 g pour le Galaxy A35, le plus lourd. En ce qui concerne les coloris disponibles, le Galaxy A35 se décline en Awesome Navy, Awesome Iceblue et Awesome Lilac. Le Xperia 10 VI est proposé en Black, White et Blue, tandis que le Edge 60 Fusion est disponible en Forest Blue, Marshmallow Blue et Hot Pink (avec dos en polymère vegan ou verre selon les versions).
En matière d’étanchéité, seul le Sony Xperia 10 VI bénéficie d’une certification complète IP65/IP68, ce qui en fait le plus résistant à l’eau et à la poussière. Le Galaxy A35 est certifié IP67, un niveau légèrement inférieur. Le Motorola Edge 60 Fusion, quant à lui, se contente d’une certification IP68, mais uniquement contre l’eau, sans précision sur la poussière.

Quelles sont leurs qualités audio ?
Le Samsung Galaxy A35 se distingue par la présence de haut-parleurs stéréo situés en haut et en bas de l'appareil, ce qui permet une restitution sonore en mode paysage plus équilibrée, particulièrement appréciée pour le visionnage de vidéos ou les jeux. Samsung utilise ici des algorithmes propriétaires d’optimisation audio intégrés à One UI, qui permettent de renforcer la clarté des dialogues et d’élargir légèrement la scène sonore. Le rendu est précis dans les médiums, plutôt bien maîtrisé sur les aigus, mais manque légèrement de profondeur dans les basses. Pour un smartphone de cette gamme, le niveau sonore maximal est convenable, sans pour autant atteindre des sommets.
Le Sony Xperia 10 VI, de son côté, reste fidèle à l’approche traditionnelle de la marque nippone en matière d’audio. Il propose lui aussi des haut-parleurs stéréo frontaux, une rareté dans cette gamme de prix. Cette orientation vers l’utilisateur permet une diffusion sonore plus directe et mieux répartie. La signature sonore est typiquement Sony, avec une grande clarté dans les aigus et des médiums bien définis, ce qui rend le Xperia 10 VI particulièrement adapté au visionnage de contenus vocaux comme les podcasts ou les séries. En revanche, le volume maximum est plus modéré que sur ses concurrents, et les basses manquent de profondeur. Il compense cependant cela par une prise en charge complète des codecs audio haute résolution (LDAC notamment) et une optimisation via la technologie DSEE (Digital Sound Enhancement Engine), qui améliore la restitution des fichiers compressés. Même sans casque, cela se traduit par une restitution plus fidèle dans certains cas.
Le Motorola Edge 60 Fusion adopte une approche plus orientée grand public. Il embarque lui aussi des haut-parleurs stéréo, avec un positionnement classique : un en bas du téléphone, l’autre intégré à l’écouteur d’appel. Le son proposé est puissant, riche et bien réparti, avec une scène sonore plus large que celle du Xperia 10 VI. Motorola intègre ici la technologie Dolby Atmos, qui améliore nettement la spatialisation du son et renforce l’immersion, notamment en mode paysage. Les basses sont présentes, sans distorsion excessive, ce qui rend l’expérience d’écoute agréable même pour les contenus musicaux dynamiques. En usage quotidien, c’est celui qui propose le son le plus puissant des trois, avec un bon équilibre tonal et une gestion dynamique efficace.

Lequel est le plus puissant et quel est le meilleur écran
Sur le plan des performances, les smartphones étudiés ici n’embarquent pas les processeurs les plus haut de gamme du marché, mais chacun propose une configuration équilibrée. Le Samsung Galaxy A35 est doté d’un processeur Samsung Exynos 1380, gravé en 5 nm, associé à 6 ou 8 Go de mémoire vive (RAM) selon la version, et jusqu’à 128 ou 256 Go de stockage interne, extensible via microSD. Le Sony Xperia 10 VI embarque un processeur Qualcomm Snapdragon 6 Gen 1, couplé à 8 Go de RAM et 128 Go de stockage, également extensibles par carte microSD. Le Motorola Edge 60 Fusion se distingue par un Qualcomm Snapdragon 7s Gen 2, épaulé par 8 ou 12 Go de RAM selon la version, avec un stockage de 256 Go non extensible.
En comparant les capacités brutes, le Motorola Edge 60 Fusion prend l’avantage, son processeur étant le plus récent et le plus performant parmi les trois, offrant de meilleures fréquences de traitement et une gestion plus fluide du multitâche. Il est suivi de près par le Samsung Galaxy A35, dont l’Exynos 1380 assure de bonnes performances globales. Le Sony Xperia 10 VI, malgré sa sobriété, se place en dernière position sur ce plan, son Snapdragon 6 Gen 1 étant un peu en retrait en matière de traitement graphique et de gestion multitâche intensif.
Côté affichage, les trois appareils utilisent des dalles OLED, mais avec des approches très différentes. Le Motorola Edge 60 Fusion dispose d’un écran pOLED de 6,67 pouces, avec une fréquence de rafraîchissement de 144 Hz, une luminosité maximale de 1600 nits, et un écran incurvé. Il propose donc une expérience visuelle particulièrement fluide et immersive. Le Samsung Galaxy A35 est équipé d’un écran Super AMOLED de 6,6 pouces, rafraîchi à 120 Hz, avec une luminosité maximale de 1000 nits. Il s’agit d’un écran plat. Le Sony Xperia 10 VI ferme la marche avec un écran OLED de 6,1 pouces, à la fréquence limitée à 60 Hz, et une luminosité maximale qui n’atteint pas les sommets de ses concurrents.
Ainsi, si l’on classe les écrans selon leur qualité d’affichage, la richesse des couleurs, la fluidité et la taille, le Motorola Edge 60 Fusion arrive en tête, suivi du Samsung Galaxy A35. Le Sony Xperia 10 VI, malgré son format compact et agréable en main, propose un écran moins performant techniquement, notamment en raison de sa fréquence de rafraîchissement limitée.

Quelles configurations pour les photos et quelle connectivité ?
En matière de photographie, les trois modèles prennent des orientations différentes. Le Samsung Galaxy A35 intègre un triple module photo arrière : un capteur principal de 50 mégapixels avec stabilisation optique (OIS), un capteur ultra grand-angle de 8 mégapixels et un capteur macro de 5 mégapixels. À l’avant, un capteur selfie de 13 mégapixels est placé dans un poinçon central. Le Motorola Edge 60 Fusion est plus épuré, avec un double module arrière : un capteur principal de 50 mégapixels avec OIS et un capteur ultra grand-angle de 13 mégapixels pouvant aussi servir pour les prises de vue macro. Le capteur selfie est un impressionnant 32 mégapixels, logé dans un poinçon centré. Le Sony Xperia 10 VI opte pour un système plus modeste : un double module avec un capteur principal de 48 mégapixels (avec OIS) et un ultra grand-angle de 8 mégapixels, et à l’avant, un capteur selfie de 8 mégapixels.
En comparant les performances photo globales, le Motorola Edge 60 Fusion se distingue par la qualité de son capteur frontal ainsi que l'efficacité de ses deux capteurs arrière, particulièrement bien calibrés. Il est suivi par le Samsung Galaxy A35, qui bénéficie d’un module plus complet (avec macro), mais dont le traitement logiciel est parfois moins homogène. Le Sony Xperia 10 VI, bien que correct dans de bonnes conditions de lumière, reste en retrait, avec des capteurs plus modestes.
En termes de connectivité, les trois smartphones sont compatibles 5G et intègrent la Wi-Fi 6 pour le Galaxy A35 et le Motorola Edge 60 Fusion, contre Wi-Fi 5 pour le Sony Xperia 10 VI. Le Samsung Galaxy A35 et le Motorola Edge 60 Fusion ne disposent pas de prise jack 3,5 mm, tandis que le Sony Xperia 10 VI, fidèle à l’esprit audiophile de la marque, conserve cette connectique précieuse pour les amateurs de son filaire. Aucun des trois modèles ne propose d’émetteur infrarouge.
Pour ce qui est de la sécurité, le lecteur d’empreintes digitales est situé sous l’écran sur les Samsung Galaxy A35 et Motorola Edge 60 Fusion, ce qui s’avère pratique au quotidien. Sur le Sony Xperia 10 VI, il est intégré au bouton d’alimentation latéral, une solution qui reste efficace et rapide.
Qu’en est-il de l’autonomie et des capacités de recharge ?
Les capacités des batteries sont relativement proches mais présentent des nuances intéressantes. Le Samsung Galaxy A35 embarque une batterie de 5000 mAh, tout comme le Sony Xperia 10 VI. Le Motorola Edge 60 Fusion, quant à lui, propose une batterie légèrement inférieure de 4400 mAh, mais cela est compensé par une meilleure optimisation logicielle et un écran pOLED plus économe. En termes d’autonomie réelle, le Galaxy A35 pourrait tenir la plus longue journée en usage mixte, suivi de près par le Sony Xperia 10 VI. Le Motorola Edge 60 Fusion, malgré sa batterie légèrement plus petite, peut tout de même offrir une journée complète grâce à sa gestion énergétique.
Concernant la recharge, les écarts sont plus marqués. Le Motorola Edge 60 Fusion prend la tête avec une recharge rapide de 68 W, capable de remplir totalement la batterie en moins de 45 minutes. Le Samsung Galaxy A35 se contente d’une charge rapide de 25 W, ce qui impose des temps de recharge plus longs. Le Sony Xperia 10 VI se limite à 30 W, ce qui le place entre les deux. Aucun des trois modèles ne propose de recharge sans fil, une fonctionnalité encore rare sur les milieux de gamme.