Test : Sony Xperia M

La nouvelle stratégie de Sony a visiblement porté ses fruits. Ses terminaux haut de gamme parviennent à susciter la curiosité alors que son offre plus ciblée sur les segments inférieurs (Xperia L et SP), nous a dans l'ensemble agréablement surpris. Dernier de la bande, le Sony Xperia M s'annonce comme le plus abordable des trois à seulement 200 €.

La Rédac LesMobiles - modifié le 02/08/2022 à 14h38 Note LesMobiles.com 3/5

Sony a bien appris de ses erreurs et semble en avoir fini avec les annonces à la pelle. Une offre bien segmentée vaut en effet mieux qu'une flopée de terminaux aux caractéristiques trop proches. Sans parler de la difficulté à s'y retrouver parmi les trop nombreuses références que compte déjà son catalogue. Ainsi, cet Xperia M représente presque à lui seul son offre entrée de gamme de cette année, alors même qu'à configuration équivalente voire supérieure, il existe des modèles bien moins onéreux sous Android. Le constructeur a néanmoins opté pour une configuration solide à l'inverse de certains concurrents attirés par les tarifs que pratiquent les fournisseurs les moins expérimentés. Nous verrons en pratique si ce choix était bien le meilleur, mais revenons tout d'abord sur la fiche technique du Xperia M.

Sony Xperia M



Plus petit que ses aînés, le smartphone est équipé d'un écran LCD de 4". Pas toujours des plus confortables, cette petite taille lui permet néanmoins de culminer à une résolution acceptable de 244 ppp grâce à une définition de 854 x 480 pixels. Sous celui-ci se cache un processeur dual-core MSM8930 de chez Qualcomm, cadencé à 1 GHz et soutenu par 1 Go de RAM. Cette configuration modeste aura pour tâche de donner vie à Android 4.1.2 Jelly Bean. La partie graphique sera quant à elle confiée à l'Adreno 305.

Côté mémoire interne, Sony annonce 4 Go dont la moitié est finalement dédiée à Android et autres logiciels préinstallés, portant l'espace disponible pour l'utilisateur à 2,05 Go. Le smartphone est heureusement équipé d'un slot microSD afin d'étendre cette capacité et profiter d'une expérience multimédia riche, grâce aussi à un appareil photo 5 mégapixels situé à l'arrière. Celui-ci repose sur un capteur CMOS de type Exmor RS. On ne peut pas en dire autant de la webcam placée à l'avant, limitée à une résolution VGA (640 x 480 pixels).

Smartphone ultra-connecté, seule la 4G fait défaut au Xperia M qui dispose de toutes les connectivités en vogue : NFC, Bluetooth 4.0, WiFi 802.11 a/b/g/n. Les connectiques se limitent en revanche à l'habituelle prise Jack 3,5 mm et un port microUSB qui servira à synchroniser le terminal et recharger sa batterie de 1750 mAh. Rappelons que le terminal est disponible en quatre coloris : blanc, noir, jaune ou violet comme notre modèle de test.

Sony Xperia M : packaging



Contenu de la boite du smartphone

Passons maintenant au contenu de la boîte qui est tout bêtement à son image, des plus simplistes puisque Sony s'est contenté du strict minimum :

? Smartphone Xperia M et sa batterie
? Un kit mains libres stéréo filaire
? Un câble microUSB
? Un adaptateur secteur
? Le manuel de démarrage rapide

Sony Xperia M : packaging






Design et prise en main

Sony s'est largement inspiré de ses autres terminaux pour façonner son Xperia M. Alors que ses angles droits et son bouton ON/OFF protubérant en aluminium rappelle son catalogue 2013, certains détails devraient raviver des souvenirs un peu plus anciens chez certains. C'est sous l'écran que se situe le premier, prêt à s'illuminer de multiples couleurs (blanc, turquoise, vert, bleu, jaune, rouge ou violet) au moindre événement, selon les fonctions et contacts que vous lui avez associés. Voilà qui nous rappelle un certain Xperia U. Le constructeur a en effet utilisé l'espace disponible entre l'écran et le bord inférieur pour y dissimuler une LED de notification, en lieu et place des habituelles touches de navigation Android que l'on trouve encore chez certains de ses concurrents. Celles-ci grignoteront ici une partie de l'affichage, qui occupe sans surprise la majorité de la face avant. A l'opposé se situent les capteurs de luminosité et de proximité ainsi que la webcam et le haut-parleur.

Sony Xperia M



Sony Xperia M : écran



Les seuls boutons du terminal se situent alors sur son flanc droit et sont au nombre de trois : le bouton de mise en route évoqué plus haut, les boutons de contrôle du volume puis le déclencheur pour la fonction photo. Notons que ces deux derniers n'ont pas bénéficié de la finition en aluminium du premier puisqu'ils sont en plastique. Les connectiques se partagent les autres côtés : Jack 3.5 sur le dessus et microUSB sur le flanc gauche. Ce dernier s'est d'ailleurs vu attribuer une fonction autre que l'accueil de la prise adéquate. Sa découpe relativement large sert ainsi de prise pour retirer le capot arrière et permettre d'insérer carte SIM et microSD dans les emplacements prévus à cet effet, ou encore de retirer la batterie amovible. En pratique, la manipulation s'est révélée laborieuse la première fois du fait que le capot en question remonte jusqu'aux flancs du terminal et ne permette pas de s'appuyer sur une structure fixe pour l'en détacher. Heureusement, le système s'est montré bien plus souple par la suite.

Sony Xperia M : dos



Sony Xperia M : batterie



En contrepartie, cette petite épreuve rassure quant à la qualité de fabrication et la robustesse du terminal qui ne dispose pas d'une armure en verre trempé à l'inverse des Xperia Z et Z1. C'est dans du plastique qu'a été fondu le capot du Xperia M, qui n'est d'ailleurs pas sans rappeler celui des Xperia Arc et Arc S avec sa forme voutée. Il épouse ainsi parfaitement la forme d'une main et offre une prise en main des plus confortables. S'ajoute à cela un effet soft-skin agréable au toucher, même s'il a tendance à imprimer un peu trop les traces de doigts. Pas autant que l'appareil photo toutefois. Heureusement, celui-ci a été placé dans le coin supérieur gauche, là où les droitiers devraient rarement laisser traîner leurs doigts. Même chose pour le flash et le micro, situés juste à côté, pour des questions d'ordre avant tout pratique cette fois, lors de la capture. En revanche, le haut-parleur qui occupe la partie inférieure a toutes les chances de trouver une paume de main à la sortie. Notons un petit logo NFC, pris entre ceux de Sony et de la gamme Xperia, qui nous rappelle la présence d'une telle technologie à bord.

Sony Xperia M : côté gauche



Sony Xperia M : côté droit



Sony Xperia M : tranche supérieure



Sony Xperia M : tranche inférieure



Avec ses dimensions raisonnables et ses matériaux agréables, le Sony Xperia M tient donc parfaitement en main, dans une seule main d'ailleurs. La totalité de son écran, de même que ses différents boutons, sont accessibles sans gymnastique préalable, ce qui lui évitera certainement quelques chutes. En contrepartie, la saisie de texte sur son clavier virtuel un peu étriqué demandera un petit temps d'adaptation. Ajoutez à cela quelques petits grincements désagréables et vous aurez là une liste (presque) exhaustive des choses qui nous ont gênés sur le Xperia M.




Système d?exploitation (OS) + Interface Utilisateur (UI)

Point trop n'en faut. Comme pour les autres terminaux de la marque, cet Xperia M ne se démarque pas par une interface utilisateur particulièrement travaillée. Sony laisse les fonctions gadgets aux autres et préfère contribuer à l'offre de logiciels préinstallés, sur laquelle nous nous attarderons un peu plus loin dans ce test. On retrouve ainsi une interface Android, ici en version 4.1.2 Jelly Bean, relativement classique dans son utilisation alors que Sony y a ajouté quelques effets visuels, en plus de différents thèmes. L'écran de déverrouillage à l'effet store vénitien n'en est qu'un exemple. Celui-ci intègre par ailleurs un raccourci vers le lecteur musical, la fonction photo ou mènera simplement à la dernière application utilisée ou, à défaut, au bureau.

Sony Xperia M : homescreen Sony Xperia M : menu



Sony Xperia M : menu applications Sony Xperia M : effets lumineux



Le bureau, comme le menu Applications, se présente sous forme de grille. Libre à l'utilisateur de l'organiser comme bon lui semble avec les widgets et raccourcis application à sa disposition. Ces derniers pourront être rangés dans des dossiers, au besoin, sur les différents panneaux qui le composent. Sept au maximum. Le centre de notifications permet, quant à lui, de modifier rapidement les paramètres réseau ou d'accéder au menu Réglages d'un seul clic, en plus d'afficher les différentes notifications évidemment.

Les trois touches de navigation Android qui occupent ici le bas de l'écran assurent, elles aussi, différentes fonctions. Le gestionnaire de multitâche, à droite, donne accès à une liste de « micro-applis » flottantes, parmi lesquelles une calculatrice ou un bloc-notes par exemple, alors que le bouton Home permet lui de lancer Google Now, l'assistant de Google.

Sony Xperia M : menu Sony Xperia M : micro-applis






Réactivité du smartphone

À smartphone entrée de gamme, configuration entrée de gamme. Cet Xperia M n'est ni décevant ni exceptionnel, sur le papier. Sony a fait le choix d'une configuration un peu datée, qui a néanmoins déjà fait ses preuves par le passé. On y trouve ainsi une puce MSM8930 de chez Qualcomm. Il s'agit d'un modèle double coeur cadencé à 1 GHz, complété par un GPU Adreno 305 et 1 Go de RAM.

Contre toute attente, le smartphone répond au doigt et à l'oeil et se révèle donc être un réel plaisir à utiliser. Une réactivité (presque) à toute épreuve que l'on peut mettre sur le compte de l'expertise de Qualcomm, mais aussi de Google avec son Android Jelly Bean. Rappelons que cette version profite d'une meilleure optimisation logicielle que les précédentes. Mêlée à la définition peu gourmande de 480 x 854 pixels qu'affiche l'écran, voilà un combo gagnant !

Difficile de le faire flancher. Que ce soit avec une multitude d'applications ouvertes, sur Chrome en forçant sur le zoom et les onglets ou lors des phases de jeu 2D ou même 3D, le Xperia M s'en tire avec les honneurs pour sa gamme de prix. Quelques ralentissements sont évidemment présents ça et là, mais rien de rédhibitoire. D'ailleurs, soulignons que le terminal obtient des scores plus que convenables avec les différents benchmarks, notamment sur la partie graphique : plus de 11000 points avec AnTuTu, un peu plus de 4000 points avec Quadrant où il se place juste derrière un HTC One X sous Tegra 3 ou encore un peu plus de 4000 points avec 3DMARK...

Sony Xperia M : AnTuTu Benchmark Sony Xperia M : AnTuTu Benchmark






Capture photo et vidéo

En bon entrée de gamme qu'il est, le Xperia M ne dispose évidemment pas des mêmes atouts que les haut de gamme du constructeur, comme le Xperia Z1. Sony l'a tout de même doté d'un capteur CMOS Exmor RS taillé sur mesure puisqu'il est le premier de la sorte à adopter une résolution aussi faible de 5 mégapixels. Mais comme nous vous le répétons souvent, le nombre de pixels ne fait pas le photophone. Cet Xperia M s'en tire relativement bien face à certains de ses concurrents mieux équipés, à prix équivalents évidemment, si bien en termes de rendus que de fonctionnalités. Effectivement, hormis son aspect esthétique, l'application photo s'avère presque aussi riche que sur les modèles haut de gamme du constructeur.

Sony Xperia M : capture photo



Sony Xperia M : menu photo



Outre les différents modes scènes proposés (10 au total), l'utilisateur aura le choix entre toute une batterie de réglages et autres options mis à sa disposition. Du choix de la résolution (maximale : 2592 x 1944 pixels) à l'ajustement de l'exposition, de la balance des blancs ou même de la sensibilité en passant par le mode HDR, l'Xperia M a tout d'un grand. Différents modes de déclenchement sont également prévus puisqu'il pourra se faire à la détection d'un sourire, au toucher ou bien évidemment via le déclencheur physique en deux temps qui trône sur la tranche droite du terminal. Un mode Panorama par balayage ainsi que de nombreux effets prévisualisables directement dans le viseur sont également proposés. Largement de quoi laisser libre court à votre sens artistique.

Sony Xperia M : capture photo sans HDR
sans mode HDR



Sony Xperia M : capture photo avec HDR
avec mode HDR



Comme nous le disions, les résultats photo sont satisfaisants dans l'ensemble, compte tenu du positionnement du Xperia M. Les couleurs sont généralement fidèles, si ce n'est pour des tons un peu trop chauds par moment, alors que le niveau de détails est satisfaisant dans l'ensemble. De même, aucun problème de distorsion n'est à déplorer dans les coins. Soulignons des aberrations chromatiques un peu voyantes une fois les clichés affichés en taille réelle, ainsi qu'une tendance à la surexposition/sousexposition.

Ce dernier point peut toutefois se corriger facilement avec le mode HDR qui remplit très bien son rôle. En basse luminosité, le smartphone ne fait pas de merveilles et la mise au point, qui n'est déjà pas toujours des plus véloces, devient rapidement hasardeuse. Oubliez d'ailleurs la macro, peu importe les conditions. Les différents effets proposés sont quant à eux amusants pour certains (Fish-eye, kaléidoscope, dessin), artistiques pour d'autres (couleur partielle) ou encore sans grand intérêt.

Sony Xperia M : menu photo



Sony Xperia M : capture photo avec effet Sony Xperia M : capture photo avec effet



Petite parenthèse sur un vilain bug dont est de toute évidence victime notre modèle de test. Une fois dans l'application photo, changer de mode de prise de vue puis revenir au mode Normal affecte les performances de l'appareil. La mise au point se fait plus difficilement sur des sujets trop près et la balance des blancs s'avère moins juste en mode automatique. Si le bug affecte également votre terminal, il suffit alors de fermer l'application et d'y revenir sans changer le mode de prise de vue. Plutôt gênant.

La fonction vidéo dispose d'un nombre un peu plus réduit d'options, mais s'est montrée convaincante sans pour autant nous émerveiller. D'une définition maximale de 1280 x 720 pixels, les vidéos réalisées sont fluides pour peu que les conditions de luminosité soient favorables. Pratique, il est possible de prendre des photos (en 640 x 480 pixels toutefois) lors d'un enregistrement. Il est également possible de créer des clips mêlant photos, vidéos et bande son de son choix très simplement grâce à l'application Movie Studio.

Sony Xperia M : capteur photo






Lecture multimédia

Comme nous l'évoquions un peu plus tôt, Sony a une nouvelle fois soigné son offre logicielle puisqu'il a doté son Xperia M de nombreuses applications maison. On y trouve notamment toute sa suite multimédia comme représentante de sa stratégie « One Sony » visant à unifier les technologies développées au sein de ses différentes divisions pour une expérience utilisateur enrichie. Celle-ci comprend un lecteur audio, un lecteur vidéo ainsi qu'une visionneuse d'images en plus de ses services à la demande, Music Unlimited et Video Unlimited.

Commençons avec son application Album, qui revisite la Galerie de Google sans trop la bousculer. L'application se révèle assez classique si ce n'est qu'elle permet de retrouver ses albums photos issus de Facebook, Picasa ou PlayMemories, le service de stockage en ligne de Sony. Notons que la LED située sous l'écran s'illuminera, pendant quelques secondes, de la couleur dominante au sein de la photo affichée à l'écran. Sans réel intérêt.

Sony Xperia M : lecture multimédia Sony Xperia M : lecture multimédia



Sony Xperia M : lecture vidéo



Walkman, le baladeur audio nommé après les baladeurs de la marque se révèle des plus complets. Outre des raccourcis pour les boutons de lecture dans le centre notifications et sur l'écran de veille, on y trouve évidemment la possibilité de créer différentes listes de lecture en plus d'un traitement AudioClair+ censé améliorer le rendu sonore ou toute une batterie d'égaliseurs. Trois profils sont d'ailleurs paramétrables par l'utilisateur si toutefois aucun des égaliseurs prédéfinis ne trouvait grâce à ses oreilles. Ajoutez à cela la prise en charge des formats les plus courants et vous aurez vite oublié l'application native de Google. Si toutefois pour une raison X ou Y, cette dernière remporte toujours votre préférence, sachez que les égaliseurs de Sony y sont également accessibles. Le son restitué par le haut-parleur est quant à lui plutôt bon sans pour autant être exceptionnel. Le volume sonore est acceptable et pourra être poussé au maximum sans craindre une saturation trop importante.

Sony Xperia M : lecture journey Sony Xperia M : effets sonores



L'application Films qui remplace le lecteur vidéo d'Android apporte elle aussi son lot de réglages et autres options appréciables. Elle utilise notamment la base de données de Gracenote pour chercher automatiquement des informations complémentaires sur vos fichiers vidéo, comme le synopsis d'un film. Il faudra toutefois redoubler de motivation pour subir un film complet sur l'écran rikiki du Xperia M, malgré la qualité de l'affichage. MKV et MP4 passent comme une lettre à la poste jusqu'au 720p. Pour les fichiers 1080p, il faudra étrangement en passer par un lecteur tiers, dont regorge le Play Store, et faire avec des saccades pour le moins désagréables. Voilà finalement les faiblesses du processeur de Qualcomm exposées au grand jour. Qu'importe puisque cela n'a pas grand intérêt sur un écran WVGA, sans parler de l'espace de stockage requis pour de tels fichiers.

Sony Xperia M : lecture fantastic 4 Sony Xperia M : lecture fantastic 4



Pour compléter cette offre multimédia déjà bien riche, Sony a doté son smartphone de plusieurs fonctions compatibles avec ses autres appareils. En outre, il est possible de « lancer » du contenu sur un téléviseur Sony compatible d'un simple geste avec Throw.




Ecran et navigation internet

Comme beaucoup de constructeurs, Sony a décidé de réserver ses plus grands écrans à ses modèles haut de gamme. En bon entrée de gamme qu'il est, le Xperia M dispose alors du plus petit écran de son catalogue 2013. Il s'agit d'un modèle LCD de 4" qui lui permet de se glisser sans problème dans une poche, avec les conséquences que cela implique sur le plan multimédia. Si une définition de 854 x 480 pixels n'agresse pas la rétine sur un tel format, elle se révèle un peu juste pour surfer sur la toile. Avant d'en arriver là, soulignons également des couleurs un peu ternes avec des blancs et des noirs tirant tous deux sur le gris ou encore des angles de vision relativement étroits.

Sony Xperia M



Concernant la navigation web maintenant, celle-ci repose évidemment sur le navigateur Chrome de Google, installé en natif depuis Android Jelly Bean. Si celui-ci n'est pas à votre convenance, libre à vous d'installer celui de votre choix parmi le large catalogue du Play Store. Cela ne devrait toutefois pas être nécessaire dans la mesure où Google a mis au point un navigateur pour le moins complet puisqu'il offre une barre d'adresses et de recherche unifiée, la navigation par onglets (lesquels sont d'ailleurs synchronisables avec ceux ouverts sur un autre appareil vous identifiant) ou encore une petite fenêtre de zoom qui apparaît automatiquement lorsque vous cliquez sur un lien trop petit et entouré d?autres liens, afin d'éviter toute confusion. Ce dernier point est d'ailleurs essentiel dans le cas du Xperia M puisqu'à moins d'y aller avec un cure-dent, vous vous écarterez très souvent de votre itinéraire initial. Ne serait-ce que pour la lecture du contenu, le pinch-to-zoom deviendra rapidement votre meilleur allié contre la taille et la définition de l'écran. Heureusement, le processeur de Qualcomm fait à nouveau merveille et vous suivra sans rechigner.

Sony Xperia M : navigateur Web Sony Xperia M : navigateur Web (zoom)



Sony Xperia M : navigateur Web (options) Sony Xperia M : navigateur Web (nouvel onglet)






Fonctions téléphoniques et conclusion

Malgré des performances honorables sous de nombreux aspects, le Xperia M ne s'adresse pas tant à un public de technophiles avertis qu'à des utilisateurs en quête d'un mobile pour téléphoner. A ce titre, il reste tout à fait satisfaisant grâce à un volume d'écoute correct et une bonne accroche réseau, même dans le métro. En outre, nos correspondants n'ont eu aucun mal à nous entendre à l'autre bout du fil. Seul bémol, le capteur de proximité nous a joués quelques tours, entraînant des actions involontaires suite à l'allumage de l'écran contre l'oreille. Il n'en reste pas moins un précieux compagnon en déplacement, grâce aussi à une autonomie des plus satisfaisantes. Sa batterie de 1750 mAh, associée à un écran de taille raisonnable et un processeur relativement modeste, lui permettra de tenir une bonne journée et demie en utilisation normale. Les gros consommateurs de médias en tout genre devraient largement tenir la journée.

Sony Xperia M



Pouvons-nous conseiller le Xperia M à l'issu de ce test ? Vous aurez sans doute compris que le petit dernier de la gamme Xperia ne s'adresse pas aux technophiles, ni même aux gros consommateurs de médias à cause de son petit format. Il offre néanmoins un niveau de performances honorable et devrait de ce fait assurer sans peine la part de distraction attendue d'utilisateurs en quête d'un terminal fiable avant tout. Un critère qu'il remplit pleinement, grâce aussi à un sans-faute sur sa fonction téléphone et son autonomie. Les amateurs de photo préféreront sans doute débourser quelques euros supplémentaires et se tourner vers le Xperia L équipé d'un capteur plus performant et mieux défini.




Note : 77/100

Les plus :
? Design et finitions
? Réactivité et fluidité
? Surcouche discrète mais pratique avec système de micro-applications
? Lecteur multimédia riche en fonctionnalités
? Résultat photo convenable
? NFC

Les moins :
? Taille et résolution de l'écran trop juste pour le multimédia
? Mémoire interne limitée à 2 Go pour l'utilisateur

Test réalisé par Mathieu Freitas
Date de publication : 27/09/2013.

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