Tout savoir sur : Nvidia Tegra K1 : la variante dual-core 64-bit surclasse le Snapdragon 805 sur AnTuTu
2013 n'aura sans doute pas été l'année la plus bénéfique pour la division mobile de Nvidia. Les efforts déployés pour son Tegra 4 ont finalement été récompensés par une demande très faible de la part des constructeurs, davantage séduits par les solutions plus complètes de Qualcomm. Le fondeur espère renverser la tendance cette année avec le Tegra K1. Changement de nom, mais aussi d'architecture, il amorçait notamment son passage au 64-bit à l'occasion du dernier CES avec la variante dual-core de sa nouvelle puce.
Deux coeurs CPU, c'est bien ce que l'on trouvera dans la puce la plus évoluée de Nvidia cette année. Le fondeur se retire de la course qu'il avait lui-même initiée avec son Tegra 3, premier modèle quad-core, il y a deux ans et misera sur d'autres atouts au deuxième semestre. Un Tegra K1 composé de quatre coeurs Cortex-A15 est tout de même prévu en attendant. Ces atouts, ce sont Denver (CPU), l'architecture développée en interne pour ces deux « super-cores » à partir du jeu d'instructions ARMv8 (64-bit), et Kepler (GPU), l'architecture utilisée dans ses dernières cartes graphiques.
Des premiers résultats prometteurs
Le Tegra K1 64-bit livre aujourd'hui son premier score sur AnTuTu, à travers une plateforme de développement repérée par l'équipe du blog dédié au célèbre benchmark. Avec un score de presque 44 000 points, la puce surclasse sans peine ses concurrentes, dont le Snapdragon 805 de Qualcomm.
Plusieurs réserves tout de même. Tout d'abord, une plateforme de développemment est un engin spécialement conçu et optimisé par Nvidia. Elle ne permet pas nécessairement de rendre compte du comportement qu'adoptera la puce une fois adoptée par les constructeurs. Ensuite, le modèle testé ici est cadencé à 3 GHz alors que la fréquence maximale supportée était annoncée de 2,5 GHz. Un détail qui a sans doute joué un rôle important dans le score final.
Mieux vaut donc attendre les premiers appareils sous Tegra K1 pour juger de ses performances réelles et n'y voir là qu'un indicateur de ce dont il est capable. C'est en tout cas très prometteur.