Tout savoir sur : Gionee Elife E8 : le mobile qui voulait séduire les photographes
Lors d’un article précédent, nous vous avons présenté le M5, nouveau smartphone de Gionee de la gamme Marathon (laquelle se distingue des autres par l’autonomie de ses modèles). Lors de la grande conférence de presse du constructeur chinois, il était également accompagné du Elife E8, son nouveau « flagship » et digne successeur du E7, sorti il y a tout de même près d’un an et demi. Il était donc temps d’apporter un peu de sang frais au haut de gamme de la marque. Avec une nuance cependant : jamais Gionee n’avait autant joué la carte de la séduction auprès des photographes amateurs.
Un capteur photo calibré pour les photographes
Les caractéristiques du capteur photo et de son objectif sont nettement premium et sont comparables aux marques haut de gamme internationales. Notamment à Sony dont plusieurs idées ont été reprises ici. Cela commence par le capteur 24 mégapixels d’une taille de 1/2,3 pouces, certainement fabriqué par l’industriel japonais, même si ce n’est clairement indiqué. Il s’appuie sur un objectif à 6 éléments ouvrant à f/2.0. Autofocus à détection de phase, verre en saphir synthétique pour éviter les rayures, stabilisateur optique sur un angle de 1,5 degré : l’appareil photo est clairement l’une des forces du mobile.
Le capteur est accompagné d’un bouton matériel dédié pour le déclencheur, d’un flash « true tone » et d’une application photo qui ressemble beaucoup à celle de Sony. Comme cette dernière, la fonction photographique du Elife E8 est modulaire et propose un mode scène intelligent, un mode manuel (appelé ici professionnel), un mode nuit et un mode HDR. Pour séduire encore plus les photographes, Gionee offre même un double réglage pour la prise de vue manuelle : un premier pour la focale, l’autre pour la luminosité. Pas mal.
Une configuration haut de gamme...
Le reste de la configuration n’a pas à rougir face à cet équipement photographique premium. L’écran IPS QHD mesure 6 pouces (pour une résolution de 491 points par pouce). Il est animé par un chipset MediaTek Helio X10 MT6795 (octo-core Cortex-A53 ici cadencé à 2 GHz), 3 Go de mémoire vive, 64 Go de stockage interne (extensible par microSDXC) et une batterie 3520 mAh (compatible Pump Express) qui rivalise avec de nombreuses phablettes actuelles. La webcam est un modèle 8 mégapixels. Là aussi, il n’y a rien à dire.
Compatible LTE multimode, WiFi n, Bluetooth 4.0, GPS et NFC, le smartphone dispose aussi d’un lecteur d’empreinte digitale au dos. Son chipset audio est optimisé DTS. Enfin, le système d’exploitation est la ROM maison Amigo, ici en version 3.1 sur une base Android 5.1. Il s’agit d’une version ultérieure à celle du Marathon M5. Signe que le E8 est clairement le porte-étendard de la marque. Le châssis mesure 9,6 mm d’épaisseur.
... pour un prix haut de gamme
Cette belle bête sera disponible à partir du 15 juillet prochain au prix de 3999 yuans, soit 570 euros. Un prix très élevé pour la Chine. S’il parvient jusqu’à l’Europe via un contrat en marque blanche, le mobile pourrait alors être encore plus cher et venir chatouiller les marques internationales, plus habituées à se positionner au-dessus de la barre des 600 euros. Les consommateurs chinois suivront-ils ? Réponse au lancement dans un mois.
