Test : Sony Xperia T

Par La Rédac LesMobiles - 09 novembre 2012 à 0:00
Avis LesMobiles.com
Après la dissolution de Sony-Ericsson, la marque japonaise a lancé début 2012 un trio de smartphones NXT censés marquer un premier tournant vers l’avenir. Quelques mois plus tard, le Xperia T est de sortie. Le smartphone haut de gamme saura-t-il convaincre dans un marché encore plus concurrentiel ?
image de couverture lesmobiles
Note de la rédaction : parfois, il est difficile de tester un smartphone. Ce test du Xperia T a été un véritable parcours du combattant : Sony a dû nous fournir trois modèles pour que nous en ayons un qui soit finalement stable et convaincant. Les différences n’étaient pas anecdotiques et les engins prêtés à la presse n’étaient pas des prototypes, mais bien des modèles qui auraient pu être vendus. Pire : nous avions déjà écrit l’intégralité du test avant de recevoir le troisième exemplaire. Du coup, par souci d’objectivité, nous avons évidemment repris quelques-uns de nos paragraphes.

Présent sur le marché du smartphone Android depuis maintenant plus de 2 ans, Sony n’en est pas à son coup d’essai avec ce nouveau Xperia T. Depuis ses X10, la firme a su se démarquer des autres constructeurs grâce à une ROM propriétaire originale et un design tranché par rapport à ce qui se fait d’habitude. Rarement Sony a cédé à la facilité de proposer un smartphone qui ne soit qu’un « rectangle noir aux bords arrondis ». Depuis la série « NXT », qui comprenait les modèles Xperia U P et S, le constructeur japonais a décliné sa gamme en de multiples engins dont la pertinence sur le marché reste encore à prouver.

Si l’on regarde cet Xperia T, nouveau haut de gamme pour la fin de l’année 2012, on s’aperçoit d’emblée qu’il est en concurrence directe avec un autre smartphone Sony : le Xperia Ion. Les différences entre les deux modèles tiendraient sur une demi-allumette. Commercialement en revanche, il semblerait que le T soit davantage référencé les opérateurs, tandis que le Ion s’impose plutôt chez les revendeurs. On ne fait pourtant pas mieux que cet engin chez Sony, et le Xperia T a la dure tâche de s’insérer sur le marché du haut de gamme. La concurrence est donc très rude, aussi bien chez Samsung, HTC, Apple et bien entendu, depuis quelques jours, Google. Sony n’avait donc pas vraiment le choix : cet Xperia T devait être un smartphone sans compromis.

Sony Xperia T : packaging



Si l’on fait rapidement un tour du côté technique, on s’aperçoit très vite que Sony est resté fidèle à sa philosophie : des composants haut de gamme, mais rien de superflu. On retrouve donc un processeur Qualcomm Snapdragon S4 Plus « Krait », double cœur cadencé à 1,5 GHz, soutenu par un processeur graphique Adreno 225 et 1 Go de RAM. Même si vous ne pourrez pas ouvrir la coque du smartphone pour accéder à la batterie de 1850 mAh, un emplacement microSD a été prévu sur le côté droit de l’appareil à côté de la microSIM. On retrouve également toutes les technologies à la mode, A-GPS, NFC, Bluetooth ou encore, un port microUSB MHL pour la recharge.

L’écran est lui aussi dans la norme de cette fin d’année : nous sommes en face d’une dalle tactile de 4,55 pouces « HD », définie en 1280 x 720 pixels. Tout cela nous amène à un taux de pixels par pouce de 323. Sony a également inclus son savoir-faire côté téléviseurs, en proposant encore une fois le « Bravia Engine », promettant des noirs plus sombres et les blancs plus éclatants. Côté capture, nous avons le droit sur le papier au meilleur de ce qui se fait à l’heure actuelle : un bel objectif de 13 mégapixels disposant de toutes les technologies mobiles nécessaires pour faire de jolis clichés quand le reflex ou le compact ne sont pas à portée de main.

Sur le papier, nous avons donc un concurrent sérieux dans l’équipe Sony pour les fêtes de fin d’année. Mais voyons alors ce que cet Xperia T vaut en pratique.

Contenu de la boîte

Depuis la série Xperia , Sony a fait des efforts sur la présentation de ses smartphones. Les boîtes sont sobres et bien rangées. Que trouve-t-on dans ces tiroirs de carton en plus de l’appareil ?

• Un kit mains libres stéréo filaire avec des écouteurs intra et quelques embouts de rechange
• Un câble microUSB
• Un chargeur secteur
• Le manuel de démarrage rapide et quelques papiers sur la garantie

Il est toujours étrange de constater que Sony équipe mieux ses appareils entrée de gamme que ses fers de lance, en offrant aux plus petits modèles des chiffons antistatiques, des protections d’écran, des coques de rechange et même des Smart Tags NFC. Cette fois, le minimum syndical est respecté, pas de surprise.

Sony Xperia T  : contenu de la boite






Design

La première fois que nous avons sorti le Xperia T de sa boîte, nous nous sommes demandés si ce n’était pas un smartphone destiné uniquement au marché américain. Nos amis états-uniens apprécient tout particulièrement ces designs « brut de décoffrage » : c’est un peu ce que Motorola fait sur Android depuis le début. Evidemment, tous les goûts sont dans la nature, mais l’Europe a toujours eu une préférence pour les modèles un poil plus travaillés. Les premiers Xperia de 2012 entraient parfaitement dans cette esthétique, avec leur barre transparente lumineuse.

Comme nous avons eu deux des trois versions du Xperia T en main, nous pouvons vous donner un avis plus précis sur la question. Il n’y a pas à tergiverser : la version noire est bien plus qualitative que la version grise. Dans sa robe sombre, le smartphone est toujours un gros bloc rectangulaire, mais il reste plus homogène. En gris, en revanche, seul la coque arrière est colorée : l’effet Malabar bi-goût est vraiment mauvais. Ajoutez à cela que l’ensemble fait très cheap : on est sur du haut de gamme et on a l’impression d’avoir un jouet en main. Le plastique n’a pas été travaillé sur l’arrière du modèle gris, alors qu’il semble bien plus doux et souple sur le noir. Le côté mat lui donne en plus un peu de style, alors que le gris, lui, est brillant. Sony France nous a toutefois affirmé que le modèle gris ne serait pas disponible dans l’Hexagone.

Sony Xperia T : prise en main



Sony Xperia T : dos du smartphone



Ensuite, comme vous pouvez le voir, adieu les boutons physiques rétroéclairés : ce modèle passe au tout tactile. Le paradigme a ses aficionados, encore faut-il pouvoir distinguer d’un coup d’œil le haut du bas du téléphone. Vous rigolez, mais plusieurs fois par jour, il nous arrive de prendre le smartphone à l’envers. Et vous savez pourquoi ? Parce que Sony a eu la très mauvaise idée de mettre les boutons de fonction sur le bas de l’appareil alors qu’ils sont traditionnellement sur le haut. Appareil photo, volume et power sont en bas du côté droit, alors qu’on les trouve souvent sur la tranche supérieure ou au moins sur la moitié haute d’un des côtés. Ajoutez cela à l’absence de boutons physiques et à la symétrie entre le logo « Xperia » en bas et « Sony » en haut, et vous comprendrez la gêne.

Côté connectiques, on retrouve sous un cache le port microSIM et le port microSD, la coque n’étant pas amovible. Un port microUSB MHL sur le côté fait aussi office de chargeur. Une diode lumineuse pour les notifications est également présente sur la face avant du smartphone, elle brillera en bleu, vert, orange ou rouge.

 Sony Xperia T : tranche droite



 Sony Xperia T : tranche inférieure



 Sony Xperia T : tranche droite



 Sony Xperia T : tranche supérieure



 Sony Xperia T : tranche gauche



Après une gamme « NXT » qui avait pris un parti très intéressant sur le design, ce premier contact avec le nouveau fleuron de Sony est un peu déroutant : il entre dans un moule américain qu’on a du mal à apprécier. Comme cela reste subjectif, si ce type de design vous plait, nous vous conseillerions fortement la version noire quoi qu’il arrive – la grise n’étant pas prévue (à priori) pour la France et la blanche reposant sur le même principe de la double couleur. Cela dit, le plus gros problème est que le smartphone brise les codes esthético-ergonomiques traditionnels et là, la couleur n’importe plus comme nous allons le voir dans la partie suivante.




Prise en main et ergonomie

A la rédac’, on a des paluches adaptées au Galaxy Note 2, ce ne sont donc pas 4,55 pouces qui vont nous faire peur. Et même, des fois, on aime bien avoir des smartphones à taille humaine, autour de 4 pouces. Comme nous vous le disions dans la partie précédente, le Xperia T est un gros bloc, et ça se sent en main. Vous n’aurez pas la finesse d’un smartphone arrondi et lisse, même plus grand. Plutôt épais, l’engin ne plaira sûrement pas à celles ou ceux qui ont de petits doigts.

Sony Xperia T : prise en main



Côté finitions, on ne pourra vous cacher que le feeling du plastique du modèle gris est très désagréable. Nous avons l’impression d’avoir en main un objet d’entrée de gamme qui n’aurait pas reçu la bonne coque en sortant d’usine. A côté, le modèle noir est un petit Eden, avec son plastique plus souple et plus doux. Encore une raison pour le préférer à son alter ego. Répétons encore une fois que le modèle gris ne devrait pas voir le jour chez nous. Mais comme nous ne sommes pas à l’abri d’une mauvaise surprise de dernière minute, autant vous prévenir.

Cela dit, toutes considérations subjectives et sensorielles mises de côté, le Xperia T a un problème. Un gros problème. Nous l’avons déjà noté : la place des boutons de fonction est très gênante pour repérer d’un coup d’œil dans quel sens tenir l’engin, qui est à peu près symétrique sur un axe horizontal. Admettons que ce soit une habitude à prendre, la place du bouton « power » reste une hérésie ergonomique. Dans la main droite, le bouton ne tombera jamais sous votre pouce. Il vous faudra pencher le smartphone ou tordre votre doigt. C’est un détail, certes, mais comme c’est à peu près le bouton le plus utilisé au quotidien, ça change beaucoup de choses. Réfléchissez-y très sérieusement et allez l’essayer en boutique : parfois, c’est une erreur de ce genre qui peut disqualifier un modèle à l’heure du choix. Surtout sur un appareil haut de gamme qui a le devoir d’être parfait.

Sony Xperia T : écran d'accueil (homescreen)






L’écran

Comme Samsung avec ses « Amoled », Sony a développé une technologie propriétaire pour équiper ses smartphones. Dérivés de la gamme « Bravia », utilisée sur les téléviseurs, les écrans des engins Sony sont réputés pour afficher des noirs très sombres et des couleurs plutôt fidèles. Nous étions du coup très surpris de voir un voile blanc sur l’écran du premier modèle reçu : ne vous inquiétez pas, cela faisait partie de nos mauvaises surprises, et le second modèle est nettement plus convaincant. Cet effet déplaisant a disparu, c’était donc bien un problème matériel de calibrage. On retrouve alors un écran TFT de 4,55 pouces avec une résolution de 1280x720 pixels.

Tout cela nous amène à un taux de 323 pixels par pouce : c’est moins que le Xperia S, précédent fer de lance, qui plafonnait à 342 ppp. En pratique, nous sommes sur des résolutions tellement élevées que cela ne se perçoit pas : les polices de caractère sont parfaitement nettes. En plein écran, en vidéo par exemple, le format est bien adapté et l’on aurait du mal à trouver des défauts de colorimétrie à cette dalle. Comme promis, les noirs sont très profonds, il n’y a guère que les blancs qui virent au gris. C’est toujours mieux qu’au bleu chez Samsung, nous direz-vous.

Sony Xperia T : prise en main



Cela dit, sur les trois modèles que nous avons reçus, nous avons noté un problème similaire fort gênant, surtout pour un haut de gamme. Comme vous le savez peut-être, sur les smartphones, il est possible de laisser l’engin choisir lui-même la luminosité, pour s’adapter à la lumière ambiante. Cela permet par exemple d’économiser votre précieuse batterie : nul besoin d’avoir une lampe halogène miniature dans votre lit par exemple. Si cela se passe bien, le smartphone ajuste la luminosité une bonne fois pour toutes quand vous le sortez et vous ne le verrez normalement même pas.

Sur le Xperia T, c’est un cauchemar : le smartphone ne sait pas choisir entre deux niveaux de luminosité, malgré l’assurance qualité que nous promettait la mention « Bravia Engine ». Parfois, il baissera ou augmentera la luminosité très doucement, ce qui est particulièrement gênant en utilisation. Pire encore : souvent, il hésitera entre 2 luminosités très proches, ce qui aura pour résultat de faire scintiller l’écran. Nous avons constaté cela très fréquemment, surtout en déplacement. Difficile de dire si le capteur est de mauvaise qualité ou si le logiciel qui gère cette fonction a été mal programmé. Dans le deuxième cas, une mise à jour salvatrice pourrait faire l’affaire. Quoi qu’il en soit, nous préférions vous prévenir : c’est un détail qui a son importance.

Sony Xperia T : écran menu



Sony Xperia T : écran menu



Si l’on parle écran, il faut évoquer enfin rapidement la dalle tactile, autre élément fondamental sur un smartphone. Qu’en dire ? L’écran capacitif est dans la moyenne du haut de gamme, c’est-à-dire qu’il ne devrait pas se faire remarquer – on ne remarque une dalle tactile que lorsqu’elle nous ennuie. La réactivité est au rendez-vous et la surface physique est suffisamment glissante pour être agréable. Comme la concurrence, Sony n’a pas encore décidé d’améliorer les traitements antireflets et anti-traces : nous sonnons comme un disque usé à répéter cela à chaque test, mais c’est une innovation qui, nous trouvons, manque cruellement au haut de gamme actuel.




Système d’exploitation (OS) + Interface utilisateur

Si vous n’êtes pas trop Nexus et que vous souhaitez avoir un smartphone proche d’Android nu, c’est sûrement vers Sony qu’il faudra vous tourner. Leur interface est très épurée et ne modifie pas radicalement ce que propose Google, comme pourraient le faire des constructeurs comme HTC ou Samsung. Ici, les changements sont avant tout esthétiques et les quelques fonctions ajoutées par le constructeur sont plutôt des intégrations directement dans l’interface que de véritables ajouts logiciels. Petit tour.

D’abord, il faut savoir que le Xperia T que vous aurez en main tourne sous Android 4.0.4 Ice Cream Sandwich. Comme d’habitude, Sony sort ses modèles avec une version de retard sur l’offre de Google, mais la mise à jour est bel et bien prévue. Certes, il faudra tout de même attendre début 2013, date à laquelle Android 4.2 sera déjà dans la nature, mais c’est toujours mieux que rien. Le seul changement radical entre 4.0.4 et 4.1 sera l’absence de Google Now. Côté interface, les évolutions entre les deux versions sont mineures et ne concernent à peu près que la fluidité générale des appareils.

Sony a décidé de se conformer aux règles de Google et d’expérimenter le paradigme du tout tactile. Finis les smartphones à boutons physiques chez le Japonais ! Si l’on dépasse le problème évoqué quand nous traitions d’ergonomie, nous ne pouvons que reconnaître que les deux grands courants se valent. Certes, les défenseurs du bouton physique auront du mal à s’en passer, mais c’est désormais suffisamment bien maîtrisé sur Android pour être tout de même agréable. En gros, imaginez qu’une partie de l’écran sera dédiée aux boutons de contrôle « retour », « menu » et « home » et qu’elle ne se masquera complètement que lorsque vous afficherez du contenu vidéo.

Sony Xperia T : écran accueil (homescreen) Sony Xperia T  écran accueil (homescreen)



Comme nous vous le disions, les changements dans l’interface par rapport à Android nu sont plutôt subtiles et relèvent plus de l’ajout pratique que de la fonctionnalité. Prenez l’écran d’accueil par exemple : vous pourrez faire glisser de gauche à droite l’heure pour afficher le contrôle du lecteur MP3. Pratique et bien pensé. De même, avant de composer un message sur à peu près n’importe quelle interface, vous aurez le choix entre écrire avec le clavier virtuel, prendre une photo, faire un petit dessin à doigt levé ou partager votre emplacement. Vous n’utiliserez sûrement pas tous les jours ces fonctionnalités, mais cela permet de diversifier vos messages textes et de donner rapidement à vos contacts des informations simples.

Les widgets proposés par Sony sont efficaces, vous retrouverez un contrôle de vos différents lecteurs multimédia, un carrousel affichant ce qui se trouve dans votre galerie, ou encore, le fameux Timescape. Ce widget, qui correspond à une application développée par Sony a eu suffisamment d’importance il y a quelques années pour donner son nom à l’interface complète : on parlait de Timescape à tort comme on parle de TouchWiz ou HTC Sense. Qu’est-il en vérité ? Un agrégateur de flux sociaux simple, joli et ergonomique. Si les différents clients ne vous satisfont pas sur le Play Store, vous aurez là un outil pratique pour récupérer vos mentions, messages et mises à jour depuis Facebook ou Twitter. Notez que le widget associé à l’application est dynamique, c’est-à-dire que vous pouvez le rafraîchir depuis le bureau avec un simple « pull to refresh ». Encore une fois, Sony fait dans la simplicité maîtrisée et on ne saurait que les en féliciter.

Sony Xperia T : menu alarme  Test Sony Xperia T : menu Médias



Maintenant que nous avons fait un tour plutôt descriptif de ce système d’exploitation par Sony basé sur Android 4.0, répondons à la question que tout le monde se pose : est-ce que c’est plaisant à utiliser ? Sans entrer dans les détails, nous serions tentés de répondre par l’affirmative. Globalement, l’interface n’a pas de défaut majeur et aucun choix de Sony ne nous a donné envie de jeter le Xperia T par la fenêtre. Cela dit, il reste tout de même quelques défauts sur lesquels nous voulons revenir.

Grosso-modo, les gros problèmes que nous avons rencontrés concernent la partie téléphonie de l’engin. Un peu dommage sur un téléphone, n’est-ce pas ? Plusieurs fois, le Xperia T a décidé de se redémarrer tout seul en pleine conversation, pas très pratique, vous en conviendrez. Ensuite, on ne peut que reconnaître que la qualité d’écoute est exécrable. Entendons-nous bien : nous ne sommes pas tatillons sur ce point, du coup, pour que l’on fasse la remarque, c’est vraiment qu’il y a un problème. Le son grésille dès qu’il passe à 75% du volume, jusqu’à devenir vraiment inconfortable au maximum. Ajoutez bien entendu la petite dose de « voix robot », syndrome des mauvais haut-parleurs et vous aurez celui qui équipe cet Xperia T.

Enfin, nous avons également noté que le capteur de proximité était particulièrement lent à la détente. Quand vous portez le smartphone à l’oreille, l’écran s’éteint, d’accord. Quand vous l’enlevez de votre oreille pour raccrocher ou taper un chiffre, il s’écoule parfois 3 ou 4 secondes avant que l’écran ne se rallume - autrement dit une éternité - quand vous essayez de raccrocher au nez de quelqu’un ou commander un maudit répondeur robot. Nous avons constaté ces problèmes sur les trois modèles d’Xperia T reçus à la rédaction, ce n’est donc pas un cas isolé. C’est très décevant d’être embêté par une fonctionnalité aussi basique sur un smartphone haut de gamme… on se demande encore une fois si Sony a les moyens de corriger cela avec une mise à jour ou si le problème est matériel.




Système d’exploitation (OS) : les applications embarquées

Après notre passage en revue du système d’exploitation et de son interface, passons maintenant aux applications système. On retrouve les grands classiques de la suite Sony, à savoir Wisepilot for Xperia, NeoReader, TrackID, des sélections d’applications et de nouveaux portails multimédias. Commençons par ces derniers, car Sony est allé un peu loin qu’avant en mettant en évidence ses propres services de contenu. Associés à l’application Walkman que nous décrirons plus tard, vous trouverez le fameux « Music Unlimited », qui vous donnera accès à tout le catalogue MP3 de Sony. Plusieurs abonnements au mois pour du streaming illimité ou des formules à l’unité sont disponibles. A vous de voir si le catalogue est suffisamment à votre goût pour vous passer de Deezer ou Spotify.

Vous retrouverez d’ailleurs le même principe pour les films avec « Video Unlimited », qui est un service de VOD comparable à Google Films. Le prix des films est prohibitif et la qualité du service est médiocre, comme souvent : les films ne sont pas disponibles en HD et coûtent 4€ à la location et 15 € à l’achat. La VO n’est pas disponible et le son restera en stéréo. Ce n’est donc clairement pas Sony qui améliorera la qualité de la VOD en France.

A côté de cela, nous ne savons pas trop pourquoi le constructeur a multiplié les portails censés proposer des choix d’applications. Tous fonctionnent de la même manière que le Google Play et n’ont pas un grand intérêt pour le public. Le vieillissant Play Now, TOP JEUX EA (majuscules dans le texte), Jeux Gameloft ou Sony Select ne sont que des pages regroupant des applications partenaires piochées dans le Play Store. Intérêt zéro.

Wisepilot est un peu plus intéressant puisqu’il s’agit d’un véritable logiciel de cartographie GPS. L’esthétique est plus proche de la carte papier que l’application Navigation de Google, ce qui n’est pas désagréable du tout. Calcul d’itinéraires, radars, bouchons, tout y est et vous n’avez plus qu’à prendre la route avec un chargeur, le GPS étant particulièrement gourmand. Neoreader est un lecteur de code-barres polyvalent, pas grand-chose à dire dessus, vous pointez un QR Code ou un code-barres traditionnel et hop, il se chargera de l’interpréter. Pratique si vous voulez comparer par exemple des produits en magasin avec ce qui se fait sur internet. Enfin, TrackID est un logiciel amusant qui propose la même chose que le vieux Shazam : faites-lui écouter un morceau de musique et il essaiera d’en trouver le nom. En pratique, il est quand même bien moins performant que Soundhound, devenu rapidement la référence en la matière.

Côté applications partenaires préchargées, vous retrouverez OfficeSuite pour éditer des documents bureautiques, PagesJaunes pour stalker vos amis, Allociné pour aller tout seul au cinéma ou encore Canal+, l’explorateur de fichiers Astro et McAfee Security.

Sony Xperia T : Timescape Sony Xperia T : Timescape



Pour résumer tout ça, nous pouvons dire que Sony a fait beaucoup de progrès du côté de la suite applicative présente nativement dans l’appareil. Les applications modifiées par le constructeur comme Album ou Films sont très belles et très travaillées. L’offre de contenus propriétaires est un peu en deçà de ce que propose la concurrence, mais au moins, vous aurez le choix. On espère simplement que, petit à petit, Sony évincera les parasites que sont les sélections d’applications, trop nombreuses pour être utiles : elles ont paradoxalement tendance à perdre l’utilisateur.

Sony Xperia T : menu applications Sony Xperia T : menu applications






OS : Réactivité de système d’exploitation et de l’interface utilisateur

Au-delà de ces remarques, l’expérience d’utilisation du Xperia T est loin d’être désagréable. Sony a compris ce qui n’allait pas sur ses précédents smartphones et a tenté d’apporter des corrections. Souvenez-vous par exemple : les précédents Xperia ramaient légèrement quand on passait d’un bureau à l’autre, la faute au fond d’écran animé par défaut. Ce n’est pas énorme, mais Sony a fait l’effort de ne pas continuer à l’afficher au lancement : résultat, le Xperia T est bien plus rapide que ce qui se faisait avant chez le constructeur. Cela fait plutôt plaisir.

Une fois Chrome lancé, le surf sur internet est rapide et plaisant : les sites ne mettent pas plus de quelques secondes à charger (entre une et trois selon le site) en 3G. En Wi-Fi, avec un site en cache, vous ne devriez même pas avoir le temps de penser au temps de chargement : c’est ce que l’on souhaite voir.

Nous avons également testé pour vous la réactivité du GPS, puisque c’est après tout l’une des fonctions les plus utilisées sur un smartphone. Avec le Xperia T, vous n’aurez pas à vous inquiéter de votre chemin : la localisation est rapide et précise. Fait surprenant, le GPS a réussi sans mal à définir une position alors que nous étions dans un TGV : bingo, sur la carte, nous étions pile sur les rails et au bon endroit. Du coup, avec un kit main libre dans la voiture et un chargeur branché à l’allume-cigare, vous devriez pouvoir partir en vadrouille sans trop de soucis, même dans les lieux les plus exotiques.




Capture photo et vidéo

Au début de l’année 2012, Sony a sorti un Xperia S qui promettait de très belles choses sur le papier côté photo. Malheureusement, même si l’objectif du smartphone était de bonne facture, la compression des clichés était telle qu’elle ruinait un peu l’ensemble. Le problème des appareils Sony est depuis devenu un refrain : oui, ils sont performants, bons et équipés d’objectifs de qualité, mais le manque d’homogénéité entre la partie logicielle et la partie matérielle gâche ce beau tableau. Alors, qu’en est-il sur cet Xperia T ?

De prime abord, quelque chose rassure : la taille des clichés. Sur le Xperia S, la taille des photos était souvent comprise entre 600 ko et 1,5 Mo : oui, c’est bien trop peu pour un rendu de qualité optimale sur un objectif de 12 mpx. Sur le Xperia T, nous passons à 13 mpx, et surprise, les photos originales font entre 2 et 3 Mo. C’est donc déjà a priori un peu mieux. En pratique, on note une réelle amélioration des clichés, notamment dans le rendu des détails. Nous sommes convaincus qu’il est encore possible d’améliorer les choses, mais on a désormais un appareil photo plutôt performant qui vous permettra de figer l’instant.

Sony Xperia T : menu photo Sony Xperia T : menu photo


Sony Xperia T : menu photo



De plus, Sony a ajouté comme souvent un déclencheur sur l’une des tranches de l’appareil. Comme il est exactement similaire au bouton power, on a tendance à le confondre avec celui-ci, mais ne remuons pas le couteau dans la plaie. En appuyant sur ce bouton depuis la veille, l’appareil fera la mise au point et prendra instantanément le cliché, sans que vous ayez besoin de lancer l’application. Il s’écoulera quelques secondes entre la pression et le déclenchement, mais ce sera toujours plus rapide que d’aller chercher l’application. Nous vous laissons admirer quelques photos prises dans différentes conditions :



Photos prises depuis le Sony Xperia T [cliquez pour agrandir]



Si l’on passe maintenant rapidement à la vidéo, les mêmes remarques que d’habitude peuvent être faites : l’enregistrement est correct, mais vous ne finirez pas sur le tapis rouge en ayant tourné un long-métrage avec un Xperia T. Ni un court-métrage d’ailleurs, la prise de son étant plutôt médiocre, le micro bien trop petit pour ne pas être perturbé par les bruits ambiants. Bien entendu, le smartphone pourra lire le contenu qu’il crée et le diffuser sur les périphériques compatibles.




Lecture multimédia (photos/vidéos/son)

Quand vous voulez acheter un smartphone haut de gamme aujourd’hui, ce n’est généralement pas que pour envoyer des SMS. Vous pouvez lui demander par exemple de devenir votre compagnon dans les transports ou pendant vos voyages : quoi de mieux qu’une petite vidéo pour patienter pendant une grève de la SNCF ? En plus, si votre smartphone dispose d’un port MHL, vous pourrez transposer son affichage sur votre téléviseur ou celui de vos amis et faire profiter tout votre entourage de vos vacances à Jouy-en-Josas. Les constructeurs ont d’ailleurs souvent mis en avant avec quelle facilité vous pourrez décoder tous les formats vidéos les plus exotiques sur leurs mobiles. Sur cet Xperia T, ce n’est pas trop ça. On s’étonne beaucoup d’ailleurs que Sony, vieux constructeur de téléviseurs, n’ait pas mis le paquet sur le décodage vidéo.

C’est bien simple, aucun de nos samples de test n’est passé et pourtant, le lecteur vidéo est particulièrement beau et ergonomique : on aurait pu croire qu’il avait été travaillé en profondeur. Un DivX/Avi ? Nope. Un 1080p high-profile quel que soit l’encodage et le conteneur ? Non plus. Au mieux, la vidéo est lue, mais pas le son. Quand on voit que la concurrence propose des lecteurs natifs de plus en plus perfectionnés, on regrette un peu que Sony soit autant à la ramasse.

Car le problème est même plus compliqué qu’ailleurs. D’habitude, confronté à ces limites, il vous suffit de télécharger un lecteur alternatif comme MX Player et zou, la vidéo s’affiche parfaitement. Là, il faudra encore trifouiller dans les paramètres du lecteur : le décodage software lit le son et saccage la vidéo, le décodage hardware ne lit toujours pas le son. Illumination : décocher la case du traitement logiciel du son et hop, enfin, ça fonctionne. Vraiment, passer 10 à 15 minutes à régler tout ça sur un smartphone haut de gamme, c’est du temps perdu et le résultat n’est pas parfaitement propre. On aurait aimé le « tout confort au déballage » pour un tel engin, surtout quand on s’aperçoit que c’est bien la partie logicielle de Sony qui pose problème.

Sony Xperia T : test vidéo


Sony Xperia T : Test PIP Sony Xperia T : Test PIP



Côté musique, Sony a cherché à faire couler une larmichette aux nostalgiques en ressortant la franchise « Walkman ». Le lecteur MP3 proposé par la firme est une vraie réussite, sobre, esthétique et tout de même fonctionnel. Les MP3 ? Pas de problème, placez-les dans un répertoire et le logiciel se chargera de les organiser. Notez que le lecteur pourra sans problème lire des fichiers Lossless jusqu’à une quarantaine de Mo. Les morceaux en .flac de 150 Mo ne passeront malheureusement pas, mais jusqu’à présent, aucun smartphone Android n’a su les lire de manière native : nous n’en tenons donc pas rigueur.

Bonus : Sony vous permet d’enrichir votre bibliothèque avec son catalogue en un clic. La traduction a été faite par des incapables, comme d’habitude, puisqu’elle indique « plus de jeux sur le Play Now », mais ce sont bien des morceaux de musique que vous pourrez rechercher sur Music Unlimited. Encore les restes des précédents services de Sony qui mériteraient bien de mourir définitivement. Détail plaisant, vous pourrez également via ce menu contextuel accéder aux clips sur YouTube du morceau en cours, à une version karaoké ou à la biographie de l’artiste sur Wikipédia. Ces fonctions ne sont pas révolutionnaires, mais suffisamment agréables et bien intégrées pour que nous les relevions.

Sony Xperia T : menu Musique  Sony Xperia : lecteur musical


Sony Xperia T : lecteur musical  Sony Xperia T : lecteur musical



Et les bonnes surprises musicales ne s’arrêtent pas là ! Miracle : les écouteurs intra fournis sont d’une qualité moyenne, ce qui change de la médiocrité générale de ces choses. L’isolation est bonne, les basses ne saturent pas et l’on entend bien tous les instruments. Evidemment, cela ne sera pas aussi génial que sur vos écouteurs favoris, mais ces petites bêtes sont plus homogènes que des Beats « Bonjour les Basses » by Dre à 400€, par exemple.

De plus, l’égaliseur logiciel intégré au lecteur est plutôt bon dans son genre, vous permettant de régler assez finement - pour un smartphone -, le niveau des différentes tonalités. Si votre smartphone est devenu au fil des ans votre lecteur MP3, vous apprécierez donc sûrement les efforts de Sony… à un détail près. Oui, Android est multitâche, oui le smartphone est haut de gamme, mais chaque action que vous ferez coupera votre belle sonate en pleine envolée. Vous prenez une photo, votre âme créatrice stimulée par les douces notes ? Attendez-vous à un bon « SCHLACK » précédé et suivi d’un blanc. Insupportable : laissez-le donc dans votre poche.

Sony Xperia T : lecteur musical  Sony Xperia T : lecteur musical



Enfin, le constructeur a eu la bonne idée d’ajouter sa petite touche à la Galerie qui regroupe les photos. Plutôt banale sur Android, celle du Xperia T ne manquera pas de vous faire passer pour un beau gosse ascendant espion british en soirée. Après tout, Sony a payé assez cher pour que ce smartphone soit celui de Mister Bond. Sobrement rebaptisée « Album », la Galerie de le Xperia T vous proposera d’abord d’afficher vos photos dans une grille qui met en avant les derniers clichés. Jusque-là, rien que du classique, même si vous pourrez faire de pratiques « pinch to zoom » pour changer la taille des photos. Non, le véritable petit ajout sexy vient de la géolocalisation des clichés : dans l’onglet « Carte », vous pourrez retrouver vos clichés à l’endroit où vous les avez pris. Plus précis sur la carte plate, moins précis et plus classe sur le globe en 3D, c’est vous qui voyez. Cela fonctionne très bien et vous pourrez définir l’emplacement de vos photos a posteriori si vous ne voulez pas épuiser votre batterie trop rapidement.

Sony Xperia T : galerie photos Sony Xperia T : photos géolocalisées


Sony Xperia T : album photos Sony Xperia T : widget photos



Évoquons pour finir les fonctions de partage et de stockage des photos offertes par Sony à ses clients. Ici, point de Dropbox, vous pourrez toujours l’installer, mais le constructeur a choisi du propriétaire. PlayMemories Online n’a rien à voir avec un service Google, même s’il commence par « Play ». Vous pourrez le télécharger sur votre smartphone Xperia directement depuis le Play Store et l’activer sur votre smartphone après avoir créé un compte. Ensuite, tout se passera dans l’application comme sur un service de cloud traditionnel : vous pourrez uploader des fichiers et les retrouver un peu partout pour peu que vous ayez une connexion internet. Pratique pour sauvegarder vos photos, par exemple.

Nous avons discuté avec un responsable de Sony qui nous a confiés qu’à partir de 2013, le service serait directement intégré sur tous les smartphones dès leur lancement. Tous les comptes créés seront alors utilisables de « manière illimitée et à vie ». On attend de voir pour ces deux paramètres qui ont souvent beaucoup d’astérisques précisant que l’infini a tout de même des limites, « parce que faut pas abuser quand même ».

Côté diffusion dans un espace plus restreint, Sony a intégré une solution DLNA plutôt convaincante. Elle vous permettra d’envoyer sans latence vos photos vers vos appareils connectés et d’afficher vos vidéos, par exemple, sur un écran Bravia en passant par le Wi-Fi. Nous l’avons vu en démonstration et cela fonctionne : c’est tout ce que l’on demande.

Sony Xperia T : égaliseur musique Sony Xperia T : égaliseur musique



Un petit mot enfin sur l’offre vidéo-ludique tactile. Oui, cet Xperia T en a suffisamment dans le ventre pour faire tourner tous les jeux disponibles sur le Play Store hors Tegra Zone. L’écran est assez grand et finalement, l’épaisseur devient un avantage quand il s’agit de prendre en main l’engin en mode paysage pour jouer. TOP JEUX EA et Jeux Gameloft, présents dans l’appareil, vous assurent une compatibilité avec les titres de ces deux éditeurs. Vous aurez également le droit de télécharger l’application Playstation Mobile, qui vous permettra d’acheter d’autres jeux. Comme nous n’avons repéré que 10 titres en tout et pour tout, nous ne voyons pas bien l’intérêt par rapport au Play Store bien plus fourni, mais bon, disons que cela s’étoffera à l’avenir, avec pourquoi pas, des exclusivités Sony ou du rétro-gaming.

Sony Xperia T : Playstation Mobile 1


Sony Xperia T : Playstation Mobile 2






Conclusion

Difficile d’avoir un avis tranché sur cet Xperia T. Comme nous l’avons précisé au début de ce test, il nous aura fallu trois modèles pour en trouver un convenable. Comment cela se serait-il passé si ces malheurs étaient arrivés à un client ? Pour un smartphone à plus de 450 €, nous aurions apprécié un peu plus de soin. Dès lors, face à la concurrence, Galaxy S3, HTC One X ou le récent Nexus 4, cet Xperia T aura du mal à séduire.

Certes, si l’on ne cherche pas à le comparer qu’on ne fait pas de tests trop poussés, on pourrait se laisser tenter par la ROM épurée et maîtrisée ou par les améliorations de Sony. Certes, le lecteur MP3 est très bien fichu et les écouteurs sont une excellente surprise. Certes, l’appareil photo est mieux que celui des smartphones Sony précédents et la compression des images est enfin correcte. Certes, l’engin est agréable à utiliser, avec une offre logicielle souvent pertinente. Mais est-ce que tout cela suffit ? Avec des Rolls Royce chez la concurrence, sur Android ou ailleurs, il fallait porter son attention sur les détails. Et c’est là que Sony peine à convaincre.

Sony Xperia T



Du design aux choix ergonomiques, de la fonction téléphonie calamiteuse aux boutons placés n’importe comment, du Bravia Engine capricieux aux redémarrages intempestifs, tout nous porte à croire que cet objet n’a pas reçu le soin nécessaire pour en faire un must-have. On a l’impression d’avoir un très bon smartphone, que l’on décrirait en ajoutant toujours des « oui mais ».

Sony en a fait le smartphone « officiel » de James Bond, on peut parier que le monde aurait explosé à plusieurs reprises s’il avait utilisé une version similaire à celles que nous recevions les deux premières fois. La troisième, bien plus qualitative, nous a fait revoir notre jugement à la hausse, mais dans la course au haut de gamme, il ne s’agit plus de faire un smartphone « correct », ou qui « fait le travail ». Le public visé attend un appareil soigné et sans compromis. Nous constatons avec regret que ce n’est pas le cas ici.



Note : 78/100

Les plus :
• Une interface sobre et fonctionnelle, proche d’Android nu
• Le lecteur MP3 et les écouteurs
• L’appareil photo
• La galerie et les fonctions de partage associées à la photographie
• Les services Sony, un développement lent mais sûr
• Un écran qui tient ses promesses côté colorimétrie et contraste
• Le smartphone de James Bond

Les moins :
• Les bugs à répétition dans l’interface, constatés sur tous nos exemplaires de test
• La gestion de la luminosité qui fait scintiller l’écran
• La très mauvaise qualité des appels, les redémarrages intempestifs pendant la conversation
• L’absence de suite applicative native poussée, notamment côté lecture vidéo
• Un modèle haut de gamme qui donne l’impression de ne pas avoir été suffisamment soigné, alors qu’il avait tous les arguments pour s’imposer sur le marché

Test réalisé par Julien Cadot
Date de publication : 09/11/2012.

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