Dryft : un clavier virtuel intelligent qui s'adapte à son utilisateur

Quel est la principale difficulté à l'utilisation d'un clavier virtuel ? Sans doute d'en différencier les touches afin de les trouver du bout des doigts. Avec le clavier Dryft, elles sont tout simplement où vous les attendez.

La Rédac LesMobiles - publié le 10/09/2013 à 15h00

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Aussi pratiques et puissantes soient-elles, nos tablettes sont encore loin de remplacer nos ordinateurs ou même nos netbooks d'antan lorsqu'il est question de traitement de texte. A moins de disposer de l'un de ces claviers qui ornent le rayon des accessoires évidemment. D'une part les claviers virtuels ne répondent pas toujours aussi rapidement. D'autre part, l'absence de relief ne leur confère pas la même ergonomie.

Difficile de s'y retrouver à tâtons une fois les mains au-dessus de l'écran, obstruant au passage la vue des touches. L'idéal serait peut-être alors que les touches se déplacent pour venir trouver nos doigts. C'est en tout cas ce à quoi a visiblement pensé Randy Marsden, créateur du clavier Swype notamment, en développant Dryft.

Dryft, c'est donc un clavier virtuel que l'on aimerait déjà qualifier de révolutionnaire à l'énoncé de son concept. Restons en toutefois au conditionnel avant d'avoir pu l'essayer nous-même. Le principe est simple : ce sont donc les touches qui se déplacent pour s'adapter à la position des doigts de son utilisateur, et non plus l'inverse. Pour ce faire, il enregistre la position des doigts de l'utilisateur à la pression d'une touche, la compare aux pressions précédentes et suivantes et détermine ainsi une sorte de modèle de frappe pour chaque utilisateur. Chaque entrée lui permet ainsi d'être un peu plus précis. Selon son créateur, Dryft permettrait d'atteindre une vitesse de frappe de 80 mots/minute.

Il est également à noter que le clavier n'est pas limité à la partie inférieure de l'écran comme les claviers ordinaires. Sa transparence lui permet de s'étaler sur l'écran et ainsi même de s'adapter à des grandes mains, ainsi libérées de contorsions peu confortables. Dernier élément, et non des moindres, le clavier détecte également si l'utilisateur est en train de taper ou repose simplement ses mains sur l'écran pour éviter toute erreur de frappe.

Dryft devrait être prêt l'année prochaine. Randy espère bien une nouvelle fois séduire les constructeurs et développeurs afin de le voir intégré nativement aux principaux systèmes d'exploitation. D'ici là, nous vous laissons avec l'une des nombreuses vidéos de démonstration disponibles sur le site officiel Dryft :

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