La sécurité d'avenir sur mobile et sur internet en général passera sûrement par des processus qui permettent de garantir que la personne qui entre sur un compte donné est bien la personne qui possède ce compte. C'est déjà le principe de ce que l'on appelle la double authentification : vous vous connectez avec votre mot de passe et vous devez entrer un code reçu par SMS sur votre portable pour accéder à votre compte. Si un pirate a subtilisé votre mot de passe, il ne pourra pas se connecter au compte sans le SMS. Voilà qui règle une bonne partie des problèmes.
Oui mais, et si vous vous faites aussi voler votre portable ? Vous pouvez commencer à vous demander si vous n'êtes pas au coeur d'un complot et essayer de vous rappeler pourquoi cet homme, dans le métro, vous a mis un petit paquet dans la poche il y a deux semaines contenant un mystérieuse carte SD. Trève de plaisanterie et sans virer dans la paranoïa, comment sécuriser un smartphone sans passer par un code et sans que ce soit pénible ? Apple a apporté sa solution il y a quelques semaines avec le Touch ID, parfaitement transparent pour l'utilisateur qui ne fait que répéter le mouvement qu'il fait habituellement pour déverrouiller un smartphone.
Avec Android 4.x, Google a tenté la reconnaissance faciale. Problème : il est très très simple de tromper le système avec une photographie du possesseur. Problème plus grave : cela prend quelques secondes pour débloquer l'appareil, quand les conditions de lumière sont bonnes et l'utilisateur finit toujours par revenir au bon vieux schéma ou au code de déverrouillage. D'après une nouvelle rumeur, Samsung pourrait avoir autre chose pour son Galaxy S5 : un scanner pour une autre partie du corps parfaitement unique, la rétine. Il serait alors possible de déverrouiller l'appareil simplement en le regardant : rien de plus simple et de plus naturel. Si cela se confirme, il sera impératif pour Samsung de proposer une fonctionnalité parfaitement efficace, sans quoi elle risque de passer très vite à la poubelle des bonnes idées mal exécutées. Laissons-leur le bénéfice du doute en cas de confirmation.
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