Prise en main rapide du smartphone pliant Motorola Razr 40 Ultra : excellente prestation pour ce mobile à clapet

La marque Motorola a récemment annoncé la commercialisation de deux nouveaux smartphones pliants, le Razr 40 et le Razr 40 Ultra. Nous avons pu prendre en main rapidement le deuxième qui vient directement concurrencer le Samsung Galaxy Z Flip4 et le Oppo Find N2 Flip voulant offrir des prestations supérieures notamment avec un écran externe bien plus grand, un écran interne presque sans pli et surtout avec les deux volets qui se touchent lorsqu’il est fermé, une fréquence de rafraîchissement plus élevée, une batterie plus importante et tenter de faire mieux que le mobile sud-coréen sur le côté photo. En voici nos premières impressions.  

Sylvain PICHOT - publié le 06/07/2023 à 14h30 Note LesMobiles.com 5/5
Prise en main rapide du smartphone pliant Motorola Razr 40 Ultra : excellente prestation pour ce mobile à clapet

Le smartphone Motorola Razr 40 Ultra est donc un téléphone portable à clapet. Il arbore une forme qui est similaire à celle de son concurrent le plus direct, le Samsung Galaxy Z Flip4 et le Oppo Find N2 Flip même si le Huawei P50 Pocket, n’est jamais très loin. Il se présente sous une forme extrêmement compacte lorsqu’il est fermé. Ce qui interpelle immédiatement lorsqu’on voit le mobile ainsi fermé, c’est sa surface externe supérieure qui est aussi réfléchissante qu’un miroir. C’est normal, car une grande partie de cette zone est dédiée à l’affichage. Dans le coin inférieur, il y a deux capteurs photo de même diamètre à côté d’un petit flash.

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En fait, l’écran fait 3,6 pouces en diagonale, donc plus grand que celui du Oppo Find N2 Flip qui fait 3,26 pouces et encore plus que celui du Samsung qui fait 1,9 pouce. Il intègre les deux capteurs ainsi que le flash. Les coins sont arrondis et l’affichage se fond parfaitement avec le reste du design. Motorola a prévu l’affichage de plusieurs applications sous la forme de widget.

Certaines comme Spotify ont été spécialement travaillées pour adapter leur interface tandis que d’autres vont être mises à jour pour cela. Toutefois, même pour une application qui n’a pas encore été adaptée, il est possible de l’afficher sur l’écran externe. À terme, le fabricant espère que les développeurs font « s’emparer de cet écran » et proposer des adaptations pour leurs applications afin d’offrir des interactions aussi intéressantes que pertinentes. 
Le Motorola Razr 40 Ultra est décliné en noir, bleu clair ou Viva Magenta, la couleur Pantone de l’année 2023. Cette dernière est particulièrement classe et d’un très bel effet sur un tel appareil. L’arrière du deuxième volet profite d’un revêtement en similicuir avec une légère texture, très agréable au toucher.

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Ce n’est pas le cas des finitions noires et bleues qui ont un dos lisse, anti-trace de doigt.

La prise en main est vraiment excellente, car le mobile bénéficie de bords arrondis. La charnière, comme les profils du smartphone, sont en métal. Fermé, à la différence du Samsung Galaxy Z Flip4, mais comme le Huawei P50 Pocket et le Oppo Find N2 Flip, le Motorola Razr 40 Ultra a les deux volets qui sont collés permettant ainsi de ne pas avoir de poussière qui vienne se loger entre les deux. 
Sur le profil droit, il y a le bouton de mise en veille qui sert également de lecteur d’empreinte digitale. Juste au-dessus, il y a deux boutons pour gérer le volume.

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Une charnière 0 gap, sans espace qui semble solide

La charnière semble assez solide pour offrir une durée de vie satisfaisante. Motorola revendique qu’elle peut résister à plus de 400 000 manipulations avant de montrer les premiers signes de fatigue. La charnière intégrée au sein du Motorola Razr 40 Ultra est en forme de goutte d’eau ce qui permet de ne pas pincer l’écran et d’avoir une marque quasiment invisible au centre, lorsqu’on ouvre l’écran en totalité.

Cela permet également aux deux volets d’être collés lorsque le mobile est fermé et limiter l’introduction de poussière ou d’autres éléments indésirables à cet endroit.

L’ouverture de la charnière est assez facile. C’est faisable à une main, ce qui n’est pas le cas sur des modèles s’ouvrant comme un livre, à l’image des Samsung Galaxy Z Fold4, Honor Magic Vs ou Huawei Mate X3, par exemple. 
La charnière est assez robuste pour tenir en mode ouvert (mode flex) et ainsi se servir de l’écran externe comme zone de cadrage, pour prendre des selfies avec les capteurs au dos, proposant ainsi des clichés de meilleure qualité avec les capteurs à selfie.

Ouvert à 90 degrés, le mobile, l’écran interne tourné vers soi, cette fois, permet de lire une vidéo sur la partie supérieure tandis que la partie inférieure permet d’afficher les éléments de contrôle. C’est très pratique, mais cela ne fonctionne pas (encore) avec toutes les applications de contenus. 

Une partie technique véloce et une charge qui pourrait être plus rapide

Techniquement, Motorola a doté son nouveau mobile haut de gamme pliant d’un processeur qui profite d’un bon rapport qualité prix même si ce n’est pas le plus véloce du moment. Ainsi, il y a un Soc Qualcomm Snapdragon 8+ Gen 1 à l’intérieur. Celui-ci est associé à 8 Go de mémoire vive sans possibilité d’étendre la RAM et avec 256 Go d’espace de stockage interne, non extensible aussi. Il faut donc composer avec les quantités proposées, mais il y a de quoi voir venir avec la possibilité de stocker les données sur des services de stockage en ligne, par exemple. Lors de notre prise en main rapide, nous avons pu naviguer dans les différents menus avec une parfaite fluidité. Le mobile s’est montré extrêmement réactif. Le lancement d’application a aussi été particulièrement prompt. Jouer à des jeux ne devrait pas lui poser de problème.
Alimenté par une batterie de 3800 mAh, soit 100 mAh de plus que le Galaxy Z Flip4, mais 500 mAh de moins que le Oppo Find N2 Flip, on devrait profiter d’une belle autonomie malgré tout. Motorola annonce une puissance de charge de 30 watts, ce qui est loin d’être exceptionnel. Là aussi à titre de comparaison, il se place entre le Samsung et le Oppo qui proposent, respectivement des puissances de charge de 25 et 44 watts. Notez la possibilité de se recharger sans fil, ce dont est capable le Samsung Galaxy Z Flip4, le Huawei P50 Pocket, mais pas le Oppo Find N2 Flip. 

Un écran interne plus grand que ceux des mobiles conventionnels

L’écran interne du smartphone Motorola Razr 40 Ultra mesure 6,9 pouces en diagonale, comme celui du Huawei P50 Pocket alors que celui du Galaxy Z Flip4 fait 6,7 pouces et celui du Oppo Find N2 Flip mesure 6,8 pouces. Il profite d’une dalle AMOLED flexible qui supporte le format vidéo HDR10+, comme l’écran interne du Oppo. Son poinçon est placé tout en haut, au centre pour abriter le capteur à selfie de 32 mégapixels. Comme sur les autres mobiles pliants, il y a un bord sur tout le pourtour. Celui-ci est assez peu épais. Au début, on y fait attention puis plus du tout, à l’usage.

Au niveau du centre de l’écran, la pliure ne se voit quasiment pas, et encore moins avec un fond sombre. Avec un fond clair, on peut voir un léger pli, mais nettement moins marqué que sur le mobile Samsung. De chaque côté du centre, il y a un élément qui termine la charnière et dépasse légèrement des bords. Là aussi, au début, on s’y fait attention puis plus. Grâce à sa technologie OLED, l’écran propose des noirs parfaits et une excellente colorimétrie. L’écran est dit LTPO ce qui signifie qu’il est capable de faire varier automatiquement sa fréquence. Celle-ci peut monter jusqu’à 165 Hz, ce qui représente une avancée significative par rapport à la concurrence qui propose 120 Hz au maximum. Plusieurs paramètres peuvent être modifiés dans les réglages du mobile, mais l’affichage semble tout à fait satisfaisant et on peut utiliser le mobile au soleil, sans craindre de manque de visibilité. Les premières impressions à son sujet sont excellentes. 

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Deux capteurs sur l’un des volets qui peuvent aussi servir pour les selfies

Pour faire des photos, le Razr 40 Ultra ne semble pas aussi bien doté que certains smartphones plus conventionnels. Il se contente d’un capteur principal de 12 mégapixels stabilisé optiquement, mais qui a la particularité d’ouvrir à f/1.5, ce qui lui permet de capter un maximum de luminosité, bien plus que la plupart des capteurs installés sur le parc actuel. Nous avons pu prendre quelques photos lors de notre prise en main et il faut dire que le mobile produit des clichés qui sont effectivement particulièrement clairs et lumineux. Il faudra confirmer tout cela et pousser un peu plus loin les essais lors de notre test complet de l’appareil. L’autre capteur est un modèle de 13 mégapixels pour gérer les prises de vue en mode ultra grand-angle et pour les photos en mode macro.

Rappelons que l’un de ces deux capteurs peut être utilisé, le smartphone plié devant soi, comme des modules pour se prendre en selfie, seul ou en groupe, par exemple en utilisant l’écran externe comme zone de cadrage et permettant ainsi d’obtenir des résultats potentiellement plus satisfaisants qu’avec le capteur à selfie. 

Globalement, nos premières impressions sur le smartphone pliant Motorola Razr 40 Ultra sont vraiment excellentes. Il nous tarde de pouvoir le tester pleinement et vous livrer ses points positifs et de découvrir les points négatifs (s’ils existent) dans un article complet à son sujet couvrant ses performances, la qualité de ses écrans, sa prise en main, son interface logicielle, ses capacités photo sans oublier son autonomie et ses possibilités de recharge. 

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